Amours diplomatiques.m4a (1.68 Mo)
Premier Italien à se retrouver chez les Immortels, il a été élu au premier tour au fauteuil de Simone Veil disparue le 30 juin 2017, le fauteuil 13 qu’ont aussi occupé Racine, Claudel ou Loti. Il avait déjà rejoint la liste des écrivains diplomates tels Paul Morand, Paul Claudel, Jean Giraudoux ou Romain Gary notamment avec "Amours diplomatiques", éditions Grasset et Fasquelle, qui devait paraître le 8 avril dernier et finalement cela n'a eu lieu que le 21 octobre, Maurizio Serra aborde le roman. Lui qui jusqu’alors s’était consacré essentiellement à des essais et des articles se situant aux confins de l’histoire et de la littérature. Il s’intéresse particulièrement aux écrivains qui "arpentent les chemins de traverse et les clairs-obscurs de l'Histoire". Citons entre autres "Malaparte, vies et légendes" qui lui valut le prix Goncourt de la biographie et le prix Casanova en 2011; "Les Frères séparés Drieu La Rochelle, Aragon, Malraux face à l'histoire" en 2008 lui permit d’obtenir le prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises décerné par l’Académie française. Avec "D’Annunzio le magnifique" paru en 2018, il reçut le Prix du livre incorrect. Cette même année le prix Chateaubriand 2018 qui couronne une œuvre de recherche historique ou d'histoire littéraire lui fut attribué. Toujours en 2018, le prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco récompensa l'ensemble de son oeuvre.
On peut donc comprendre qu'après avoir côtoyé aussi longtemps les grands auteurs et croisé au cours de sa longue carrière diplomatique de nombreux personnages dignes de figurer dans un roman, il se soit décidé à changer de genre littéraire et devenir ce que l'on appelle un primo-romancier.
Maurizio Serra est né à Londres le 3 juin 1955, diplomate de carrière, il a représenté l’l’Italie à Berlin, Moscou, Londres et Paris auprès de l'UNESCO et à Genève auprès des organisations internationales. Il a dirigé l'Institut diplomatique du ministère des Affaires étrangères et a enseigné "l'histoire des relations internationales à l'Université LUISS de Rome. Il écrit aussi bien en italien qu'en français et une édition italienne de "Amours diplomatiques" devrait être publiée en février 2021 par Marsilio dans la traduction de l'auteur.
"Amours diplomatiques" comporte trois parties avec des points communs, trois histoires sentimentales indépendantes se déroulant, l’une dans l'État "oriental" du Michoumistan, imaginaire naturellement, la suivante en Italie et au Japon, et la dernière en Suisse romande. Au long de ces 320 pages, on rencontre un ambassadeur qui dans un poste lointain ravagé par la guerre civile, revit une existence mouvementée. Puis, un attaché culturel japonais qui poursuit la femme de ses rêves, de Rome à la veille de la guerre, à Tokyo vingt ans plus tard et à Denver de nos jours. Et enfin une belle alcoolique qui au volant de son Alfa Romeo parcourt les rives du lac Léman à la recherche de l'homme de sa vie qui vient de disparaître, ce qu’elle n’ignore pas. Le tout teinté de mélancolie, dans un style très classique, et qui n'exclut pas quelque drôlerie passagère...
On peut donc comprendre qu'après avoir côtoyé aussi longtemps les grands auteurs et croisé au cours de sa longue carrière diplomatique de nombreux personnages dignes de figurer dans un roman, il se soit décidé à changer de genre littéraire et devenir ce que l'on appelle un primo-romancier.
Maurizio Serra est né à Londres le 3 juin 1955, diplomate de carrière, il a représenté l’l’Italie à Berlin, Moscou, Londres et Paris auprès de l'UNESCO et à Genève auprès des organisations internationales. Il a dirigé l'Institut diplomatique du ministère des Affaires étrangères et a enseigné "l'histoire des relations internationales à l'Université LUISS de Rome. Il écrit aussi bien en italien qu'en français et une édition italienne de "Amours diplomatiques" devrait être publiée en février 2021 par Marsilio dans la traduction de l'auteur.
"Amours diplomatiques" comporte trois parties avec des points communs, trois histoires sentimentales indépendantes se déroulant, l’une dans l'État "oriental" du Michoumistan, imaginaire naturellement, la suivante en Italie et au Japon, et la dernière en Suisse romande. Au long de ces 320 pages, on rencontre un ambassadeur qui dans un poste lointain ravagé par la guerre civile, revit une existence mouvementée. Puis, un attaché culturel japonais qui poursuit la femme de ses rêves, de Rome à la veille de la guerre, à Tokyo vingt ans plus tard et à Denver de nos jours. Et enfin une belle alcoolique qui au volant de son Alfa Romeo parcourt les rives du lac Léman à la recherche de l'homme de sa vie qui vient de disparaître, ce qu’elle n’ignore pas. Le tout teinté de mélancolie, dans un style très classique, et qui n'exclut pas quelque drôlerie passagère...
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