Un texte devenu mythique 15/01/2018
Samedi 13 janvier 2018, soit 120 ans après sa publication dans le journal L'Aurore auquel collaborait alors Georges Clémenceau, on réédite le manuscrit de la lettre "J’accuse". Celle qu’Émile Zola écrivit au président Félix Faure et qui dénonce l'affaire montée contre le capitaine Alfred Dreyfus. Ce manuscrit comprend 39 feuillets dans lesquels apparaît la célèbre phrase "Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière au nom de l’humanité qui a tant souffert et a droit au bonheur".
Ce sont les éditions des Saints-Pères, spécialisées dans la publication de manuscrits, qui proposent ce document en édition limitée à un millier d’exemplaires. On connaît l’histoire. Lorsque Zola écrit cette lettre, Dreyfus, un des rares officiers juifs de l’armée française, a été condamné à la prison à vie pour "espionnage" et est détenu depuis 1895 à l’île du Diable, en Guyane. Avec quelques personnalités comme le journaliste anarchiste Bernard Lazare et des "intellectuels" tels Charles Péguy, André Gide ou Marcel Proust, Émile Zola est convaincu de l’innocence du capitaine Dreyfus et tous combattent pour la révision du procès. Poursuivi, Zola sera condamné à un an de prison et s’exilera en Angleterre. En 1987, son arrière-petite-fille, propriétaire du manuscrit avait tenté de le vendre aux enchères mais François Léotard, alors ministre de la Culture, s’y était opposé. Acquis par la BnF en 1991, il est consultable gratuitement sur Gallica. |
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