NEW YORK, 13 février (Bureau des affaires de désarmement) - Un groupe d’experts gouvernementaux se réunira pendant une semaine, du 16 au 20 février prochain, à Genève, pour poursuivre l’examen des modifications à apporter au Registre des Nations Unies sur les armes classiques. Le Groupe, créé par la résolution 63/69 de l’Assemblée générale, devra faire rapport de ses travaux au Secrétaire général avant la fin de l’année.
Établi en 1992, le Registre des Nations Unies sur les armes classiques est un instrument auquel les États Membres contribuent sur une base volontaire en transmettant des informations sur la production, le transfert, l’achat, ou encore le stockage des sept principales catégories d’armes conventionnelles: les chars de bataille, les véhicules blindés de combat, les systèmes d’artillerie de gros calibre, les avions de combat, les hélicoptères d’attaque, les navires de guerre et les missiles et les systèmes lance-missiles. Actuellement, 173 États ont soumis au moins une fois des rapports nationaux au Registre depuis 1992.
Les experts gouvernementaux devraient se pencher, au cours de cette semaine de travail, sur les questions liées à l’élargissement des types d’armes à déclarer au Registre et à l’amélioration de ses procédures de fonctionnement. Dix-huit États Membres, représentant différentes régions et sous-régions du monde, ont été invités à participer à cet examen qui sera présidé par l’Ambassadeur de l’Argentine, M. Martin Garcia Moritan.