Des détenus éducateurs de chiens 03/05/2016
A Debrecen, ville d'environ 200.000 habitants à l'est de la Hongrie, la prison a adopté une méthode insolite qui semble porter ses fruits. Y sont détenus trois cents prisonniers, la plupart en détention provisoire, pour des délits qui vont de crimes à de la délinquance en col blanc. Plusieurs heures par semaine, ils éduquent un groupe de chiens abandonnés et leur inculquent le sens de l'écoute et de la discipline. Plus de 30 détenus ont suivi ce programme de réinsertion qui a donné des résultats aux États-Unis notamment. Le personnel pénitentiaire révèle qu'aucun de ceux qui ont appliqué cette méthode, n'a été par la suite impliqué dans une quelconque affaire. Annamaria Nagy, éducatrice dans une école canine participe à ce programme lancé en 2014 et indique "Ils s'aident mutuellement à aller dans la bonne direction. Leurs destins présentent des points communs". Pour Sándor Péter Pancsusák, directeur de la prison, "Un prisonnier qui travaille avec les animaux apprend à gérer avec confiance ses relations avec les gens et les autres prisonniers. Cela les aide au final à se réintégrer dans la société, et à reconstruire des liens familiaux et sociaux". Ces chiens ont été trouvés en novembre dernier dans une forêt. Ágnes Nyuzó, spécialiste du comportement animal explique "Le simple fait de les approcher était compliqué. Ils avaient absolument besoin d'être socialisés". Les chiens, à l'issue des sept semaines de formation, acceptation de la muselière, refus de la bagarre, reçoivent un certificat d'aptitude à l'adoption. D'ailleurs, douze des 31 chiens dressés ont trouvé une famille d'accueil. Et Vanda Olga Törő qui a conçu le projet, en y associant un refuge pour animaux de Debrecen, ne manque pas de rappeler le cas de ce prisonnier qui, à sa sortie, a adopté le chien qu'il avait entraîné. Dans ce refuge séjournent quelque 200 chiens et chats, abandonnés ou maltraités. Ils y restent en moyenne de trois à quatre ans. Vanda précise "Si ce ne sont pas des animaux "mignons", il peut même s'écouler six ou sept ans, voire plus, avant que quelqu'un ne les adopte. En prison au moins, on leur donne de l'attention".
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