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Quotidien international diffusé en podcast
Le WWF rappelle la nécessité d’agir au plus haut niveau contre le trafic des espèces sauvages.
Le WWF appelle les gouvernements qui se réuniront la semaine prochaine lors de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies à profiter de cette occasion pour renforcer la lutte contre le trafic d’espèces sauvages.
Un fléau qui a déjà coûté la vie à plus de 600 rhinocéros cette année en Afrique du Sud
"Dimanche, nous célébrons la Journée mondiale du Rhinocéros, et pourtant cette année le braconnage atteindra sans doute un niveau record. Rien qu’en Afrique du Sud, plus de 600 rhinocéros ont déjà été abattus", explique Jim Leape, le directeur général du WWF International. "Dans de nombreux pays, les syndicats du crime qui s’en prennent aux rhinocéros, aux éléphants, aux tigres et à d’autres espèces constituent également une menace pour la paix, la sécurité et le développement économique."
Tolérance zéro pour la corruption
La lutte contre le trafic d’espèces sauvages ne s’arrête pas, par nature, aux frontières, mais elle demande d’agir simultanément dans les pays d’origine, de transit et de destination. C’est pourquoi elle exige une action à deux niveaux : à l’international, les pays doivent collaborer entre eux, et nationalement, les différentes instances gouvernementales doivent coordonner leurs actions. Le WWF exhorte les chefs d’Etats à créer des groupes d’intervention nationaux constitués d’éléments tirés des forces de police, de la douane, de la justice, de la défense, de l’environnement et d’autres institutions spécialisées.
Selon Jim Leape, "Les Etats doivent agir sans plus tarder et montrer que la lutte contre la criminalité qui vise les espèces sauvages leur tient à cœur. Seules de lourdes sanctions pénales, une tolérance zéro pour la corruption et la fermeture des routes de contrebande permettront de mettre un terme à ce fléau".
Changer le comportement des consommateurs
Il est également crucial de combattre la demande croissante pour les produits illicites de la faune sauvage, car c’est elle qui entraîne le braconnage. Le WWF appelle les gouvernements à mener des campagnes pour influencer le comportement des consommateurs. Une étude récente du réseau TRAFFIC, qui surveille le commerce des espèces sauvages, s’est penchée sur l’usage de la corne de rhinocéros par les populations du Vietnam. Il s’avère que bien que la plupart des gens soient conscients que son utilisation est illégale, ils l’associent tout de même au pouvoir et à l’argent.
À l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies la semaine prochaine, le WWF discutera à très haut niveau avec les gouvernements du Gabon et de l’Allemagne des menaces à la biodiversité et à la stabilité internationale que représentent le braconnage et le trafic. En début d’année, le rapport du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a traité du fait que dans certaines zones du globe, la criminalité en lien avec la faune sauvage menace gravement la paix et la sécurité. Sur le même sujet, la réunion de la semaine prochaine, intitulée "Braconnage et trafic illicite d’espèces sauvages: une criminalité aux dimensions multiples et un défi croissant pour la communauté internationale", se déroulera le 26 septembre 2013 au siège des Nations Unies.
Photo © Stuart Campbell
Cliquez sur l'image ou ici pour lire les conclusions du rapport
Un fléau qui a déjà coûté la vie à plus de 600 rhinocéros cette année en Afrique du Sud
"Dimanche, nous célébrons la Journée mondiale du Rhinocéros, et pourtant cette année le braconnage atteindra sans doute un niveau record. Rien qu’en Afrique du Sud, plus de 600 rhinocéros ont déjà été abattus", explique Jim Leape, le directeur général du WWF International. "Dans de nombreux pays, les syndicats du crime qui s’en prennent aux rhinocéros, aux éléphants, aux tigres et à d’autres espèces constituent également une menace pour la paix, la sécurité et le développement économique."
Tolérance zéro pour la corruption
La lutte contre le trafic d’espèces sauvages ne s’arrête pas, par nature, aux frontières, mais elle demande d’agir simultanément dans les pays d’origine, de transit et de destination. C’est pourquoi elle exige une action à deux niveaux : à l’international, les pays doivent collaborer entre eux, et nationalement, les différentes instances gouvernementales doivent coordonner leurs actions. Le WWF exhorte les chefs d’Etats à créer des groupes d’intervention nationaux constitués d’éléments tirés des forces de police, de la douane, de la justice, de la défense, de l’environnement et d’autres institutions spécialisées.
Selon Jim Leape, "Les Etats doivent agir sans plus tarder et montrer que la lutte contre la criminalité qui vise les espèces sauvages leur tient à cœur. Seules de lourdes sanctions pénales, une tolérance zéro pour la corruption et la fermeture des routes de contrebande permettront de mettre un terme à ce fléau".
Changer le comportement des consommateurs
Il est également crucial de combattre la demande croissante pour les produits illicites de la faune sauvage, car c’est elle qui entraîne le braconnage. Le WWF appelle les gouvernements à mener des campagnes pour influencer le comportement des consommateurs. Une étude récente du réseau TRAFFIC, qui surveille le commerce des espèces sauvages, s’est penchée sur l’usage de la corne de rhinocéros par les populations du Vietnam. Il s’avère que bien que la plupart des gens soient conscients que son utilisation est illégale, ils l’associent tout de même au pouvoir et à l’argent.
À l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies la semaine prochaine, le WWF discutera à très haut niveau avec les gouvernements du Gabon et de l’Allemagne des menaces à la biodiversité et à la stabilité internationale que représentent le braconnage et le trafic. En début d’année, le rapport du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a traité du fait que dans certaines zones du globe, la criminalité en lien avec la faune sauvage menace gravement la paix et la sécurité. Sur le même sujet, la réunion de la semaine prochaine, intitulée "Braconnage et trafic illicite d’espèces sauvages: une criminalité aux dimensions multiples et un défi croissant pour la communauté internationale", se déroulera le 26 septembre 2013 au siège des Nations Unies.
Photo © Stuart Campbell
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Vidéo: Un groupe de 19 rhinocéros noirs ont été déplacés vers un nouvel habitat dans la province de Limpopo en Afrique du Sud pour encourager la reproduction et la croissance de cette population en danger critique d’extinction.Ce secteur est le 7e nouvel habitat établit par le Programme Black Rhino Range Expansion Project du WWF.
Rhinocéros braconnés en Afrique du Sud
2005: 13
2006: 24
2007: 13
2008: 83
2009: 122
2010: 333
2011: 448
2012: 668
Populations de rhinocéros dans le monde
Rhinocéros blanc: 20.405
Rhinocéros noir: 5005
Rhinocéros indien: 2913
Rhinocéros de Sumatra: 200
Rhinocéros de Java: 50
Twitter: #iam4rhinos
Rhinocéros braconnés en Afrique du Sud
2005: 13
2006: 24
2007: 13
2008: 83
2009: 122
2010: 333
2011: 448
2012: 668
Populations de rhinocéros dans le monde
Rhinocéros blanc: 20.405
Rhinocéros noir: 5005
Rhinocéros indien: 2913
Rhinocéros de Sumatra: 200
Rhinocéros de Java: 50
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rhinoceros.mp3 (51.55 Ko)
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