Zimbabwe agressions des manifestants.mp3 (200.2 Ko)
Trois membres du groupe militant pro-démocratie "Occupons la place Africa Unity" ont été enlevés et violemment frappés par des partisans présumés de l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (ZANU-PF) mardi 2 décembre à Harare, alors qu’ils participaient à une manifestation pacifique.
Les militants, blessés, ont plus tard été remis à la police zimbabwéenne par leurs kidnappeurs. Ils ont ensuite été relâchés par la police, sans inculpation, et admis à l’hôpital où ils bénéficient actuellement de soins.
"Il est inquiétant de constater que des militants exerçant leur liberté de réunion garantie par la Constitution et le droit international peuvent être agressés aussi brutalement, en plein jour, par des personnes connues, que la police soustrait ensuite à la justice. Un tel comportement de la part de la police est déplorable et doit cesser", a déclaré Deprose Muchena, directeur du Bureau régional pour l’Afrique australe d’Amnesty International.
Ces faits - l’enlèvement et les coups portés aux militants du mouvement "Occupons la place Africa Unity" - se sont déroulés le jour de l’ouverture du congrès de la ZANU-PF, le parti au pouvoir, qui a débuté à Harare le 2 décembre et auquel étaient attendus quelque 12.500 partisans.
Cette attaque n’est pas un incident isolé. Plusieurs militants ont été agressés et arrêtés, principalement par la police nationale. Amnesty International demande aux autorités d’enquêter sérieusement sur les attaques et les atteintes aux droits humains commises par les membres du parti au pouvoir et de déférer à la justice les responsables présumés.
Les militants, blessés, ont plus tard été remis à la police zimbabwéenne par leurs kidnappeurs. Ils ont ensuite été relâchés par la police, sans inculpation, et admis à l’hôpital où ils bénéficient actuellement de soins.
"Il est inquiétant de constater que des militants exerçant leur liberté de réunion garantie par la Constitution et le droit international peuvent être agressés aussi brutalement, en plein jour, par des personnes connues, que la police soustrait ensuite à la justice. Un tel comportement de la part de la police est déplorable et doit cesser", a déclaré Deprose Muchena, directeur du Bureau régional pour l’Afrique australe d’Amnesty International.
Ces faits - l’enlèvement et les coups portés aux militants du mouvement "Occupons la place Africa Unity" - se sont déroulés le jour de l’ouverture du congrès de la ZANU-PF, le parti au pouvoir, qui a débuté à Harare le 2 décembre et auquel étaient attendus quelque 12.500 partisans.
Cette attaque n’est pas un incident isolé. Plusieurs militants ont été agressés et arrêtés, principalement par la police nationale. Amnesty International demande aux autorités d’enquêter sérieusement sur les attaques et les atteintes aux droits humains commises par les membres du parti au pouvoir et de déférer à la justice les responsables présumés.