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Le film s’annonçait comme un monument de 2016, une œuvre qui allait bouleverser la fantasy Blizzard aux commandes offrait l’assurance d’un respect de l’œuvre originale et d’une certaine qualité, il n’y a qu’à voir les cinématiques des jeux. Certes, mais une bonne cinématique ne fait pas un bon film…
En effet, si le film n’est pas le navet que décrivent le Figaro ou le Point, il n’est pas non plus un chef-d’œuvre du septième art, et sûrement pas le film attendu depuis des lustres. Un projet comme celui-ci avait toutes les chances de ne pas assouvir les fantasmes de toute une génération de joueurs. Pire, il ne pouvait combler la fan-base et les néophytes, et c’est pourtant ce qu’il tente de faire.
Tout au long du film, les références fusent et interpellent ou amusent les joueurs, en témoignent les rires de la salle à certains moments. Mais le non-initié aura peut-être du mal à suivre l'intrigue, vu qu’il n’y a pas de temps à perdre. Le rythme est assez conséquent et manque parfois de respirations. Ici, non, tout va très vite. Trop vite.
Ensuite visuellement, bien que très proche du jeu, le film pèche par son aspect trop clinquant et tout propret. Trop de couleurs vives créent un décalage avec le ton légèrement sombre du scénario, enlevant de la profondeur à l’ensemble et les acteurs peinent parfois à convaincre. Mis à part ça, le film reste très beau et agréable à regarder.
Loin d’être un mauvais film, il n’est qu’un grand film raté, un projet ambitieux qui ne possède pas l’aura nécessaire que l’on peut trouver dans "Le Seigneur des Anneaux", si l’on reprend la comparaison. À titre d’exemple, on peut voir dans "Le Hobbit" en cas similaire, où la mayonnaise ne prend pas comme on voudrait, sans qu’on ne sache exactement quel ingrédient il manque.
Qu’on aime ou pas ce film, il lui manque quelque chose qui fait dire qu’il ne récompense pas vraiment la longue attente des fans. Le film aurait-il pu être meilleur, compte tenu des espoirs qui y étaient placés?
Peut-être que parfois un projet inabouti vaut mieux qu’un résultat en demi-teinte, qu’un fantasme marque plus qu’une déception. Tel le "Dune" d’Alejandro Jodorowsky ou le "Don Quichotte" de Terry Gilliam, le "Warcraft" de Blizzard eût été un bien plus majestueux monument laissé à la postérité.
Mais ce qui est sûr, c’est qu’il aurait pu être pire. Bien pire!
En effet, si le film n’est pas le navet que décrivent le Figaro ou le Point, il n’est pas non plus un chef-d’œuvre du septième art, et sûrement pas le film attendu depuis des lustres. Un projet comme celui-ci avait toutes les chances de ne pas assouvir les fantasmes de toute une génération de joueurs. Pire, il ne pouvait combler la fan-base et les néophytes, et c’est pourtant ce qu’il tente de faire.
Tout au long du film, les références fusent et interpellent ou amusent les joueurs, en témoignent les rires de la salle à certains moments. Mais le non-initié aura peut-être du mal à suivre l'intrigue, vu qu’il n’y a pas de temps à perdre. Le rythme est assez conséquent et manque parfois de respirations. Ici, non, tout va très vite. Trop vite.
Ensuite visuellement, bien que très proche du jeu, le film pèche par son aspect trop clinquant et tout propret. Trop de couleurs vives créent un décalage avec le ton légèrement sombre du scénario, enlevant de la profondeur à l’ensemble et les acteurs peinent parfois à convaincre. Mis à part ça, le film reste très beau et agréable à regarder.
Loin d’être un mauvais film, il n’est qu’un grand film raté, un projet ambitieux qui ne possède pas l’aura nécessaire que l’on peut trouver dans "Le Seigneur des Anneaux", si l’on reprend la comparaison. À titre d’exemple, on peut voir dans "Le Hobbit" en cas similaire, où la mayonnaise ne prend pas comme on voudrait, sans qu’on ne sache exactement quel ingrédient il manque.
Qu’on aime ou pas ce film, il lui manque quelque chose qui fait dire qu’il ne récompense pas vraiment la longue attente des fans. Le film aurait-il pu être meilleur, compte tenu des espoirs qui y étaient placés?
Peut-être que parfois un projet inabouti vaut mieux qu’un résultat en demi-teinte, qu’un fantasme marque plus qu’une déception. Tel le "Dune" d’Alejandro Jodorowsky ou le "Don Quichotte" de Terry Gilliam, le "Warcraft" de Blizzard eût été un bien plus majestueux monument laissé à la postérité.
Mais ce qui est sûr, c’est qu’il aurait pu être pire. Bien pire!