Entre roman noir et comédie italienne, "Volpone ou le renard" est une pièce anglaise écrite par Ben Jonson en 1606. Volpone est à l’affiche du Théâtre de la Madeleine depuis le 12 septembre 2012. Retrouvez Roland Bertin dans l’un des plus grands rôles du répertoire revisité par Nicolas Briançon avec une équipe prestigieuse de comédiens et danseurs réunis autour de lui!
Volpone - célibataire riche sans héritier naturel - feint cyniquement d’être à l’article de la mort, ce qui a pour but d’attirer les prétendants à la succession. Le serviteur Mosca fait saliver l’avocat Voltore, le vieux gentilhomme Corbaccio, le jeune marchand Corvino devant la perspective de l’héritage. Corvino va jusqu’à offrir sa femme, Corbaccio déshérite son fils. Mais l’escroquerie ne demeurera pas impunie… Retrouvez Roland Bertin dans l’un des plus grands rôles du répertoire revisité par Nicolas Briançon avec une équipe prestigieuse de comédiens et danseurs réunis autour de lui!
Ce qu’en dit Nicolas Briançon: "Volpone est une pièce d’une férocité irrésistible sur l’argent, le sexe et la cupidité. Elle date de 1606, et semble avoir été écrite hier. Volpone est moderne parce qu’il semble évoluer dans un monde sans conscience, sans règles, sans empathie. Un monde où il importe de posséder, de jouir, et de jeter. En ce sens la pièce nous parle de nous aujourd’hui bien sûr, mais surtout elle nous rappelle à quel point ces tentations ont traversé les époques. Il y a dans Volpone quelque chose qui se situe entre le roman noir et la comédie Italienne (on pense aux "Monstres" de Dino Risi). Mais il y a aussi dans Volpone une réflexion sur l’illusion théâtrale, sur le jeu, sur le mensonge et sur les faux-semblants, qui colorent cette noirceur d’une drôlerie bouffonne, d’un humour ravageur. Une galerie de portraits dont personne ne sort indemne. Les deux seuls êtres «purs» seront emportés, broyés, écrasés par la justice. Les «affreux» seront ridiculisés, bernés et trahis. Mais Ben Jonson sait nous montrer, sans jamais nous donner de leçons et nous asséner de "vérités inutiles", à quel point la cupidité est stupide. Il le fait avec jubilation, avec une gourmandise et une ivresse qui emportent tout. C’est une pièce joyeuse et profonde. Un humour noir et salvateur."
À partir du 12 septembre au Théâtre de la Madeleine
20h30 du mardi au samedi
17h le samedi et le dimanche
Réservations en cliquant ici
Volpone - célibataire riche sans héritier naturel - feint cyniquement d’être à l’article de la mort, ce qui a pour but d’attirer les prétendants à la succession. Le serviteur Mosca fait saliver l’avocat Voltore, le vieux gentilhomme Corbaccio, le jeune marchand Corvino devant la perspective de l’héritage. Corvino va jusqu’à offrir sa femme, Corbaccio déshérite son fils. Mais l’escroquerie ne demeurera pas impunie… Retrouvez Roland Bertin dans l’un des plus grands rôles du répertoire revisité par Nicolas Briançon avec une équipe prestigieuse de comédiens et danseurs réunis autour de lui!
Ce qu’en dit Nicolas Briançon: "Volpone est une pièce d’une férocité irrésistible sur l’argent, le sexe et la cupidité. Elle date de 1606, et semble avoir été écrite hier. Volpone est moderne parce qu’il semble évoluer dans un monde sans conscience, sans règles, sans empathie. Un monde où il importe de posséder, de jouir, et de jeter. En ce sens la pièce nous parle de nous aujourd’hui bien sûr, mais surtout elle nous rappelle à quel point ces tentations ont traversé les époques. Il y a dans Volpone quelque chose qui se situe entre le roman noir et la comédie Italienne (on pense aux "Monstres" de Dino Risi). Mais il y a aussi dans Volpone une réflexion sur l’illusion théâtrale, sur le jeu, sur le mensonge et sur les faux-semblants, qui colorent cette noirceur d’une drôlerie bouffonne, d’un humour ravageur. Une galerie de portraits dont personne ne sort indemne. Les deux seuls êtres «purs» seront emportés, broyés, écrasés par la justice. Les «affreux» seront ridiculisés, bernés et trahis. Mais Ben Jonson sait nous montrer, sans jamais nous donner de leçons et nous asséner de "vérités inutiles", à quel point la cupidité est stupide. Il le fait avec jubilation, avec une gourmandise et une ivresse qui emportent tout. C’est une pièce joyeuse et profonde. Un humour noir et salvateur."
À partir du 12 septembre au Théâtre de la Madeleine
20h30 du mardi au samedi
17h le samedi et le dimanche
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