De gauche à droite : Serge, référent réglementaire Pôle emploi, Nathalie, secrétaire médicale et leur fils Nicolas, en classe de terminale. Ils sont tous les trois confinés dans leur appartement à Villeneuve-Loubet © SG
Télétravail, chômage partiel, cours à distance... font partie depuis le 17 mars dernier, des conséquences liées au confinement.
Serge télétravaille pour la première fois de sa vie
Après l’annonce du confinement, Serge, référent réglementaire Pôle emploi a continué d’aller travailler mais très rapidement, il est passé en télétravail. Les consignes liées au confinement sont devenues plus strictes, entraînant ainsi, la fermeture des agences Pôle emploi. Serge est donc passé pour la première fois de sa vie en télétravail. Le cinquantenaire lui trouve des côtés positifs et négatifs : "c’est quand même plaisant car cela évite de faire des déplacements pour se rendre au travail, je gagne une heure de trajet par jour. C’est aussi plus confortable de prendre ses repas à la maison, je peux aussi faire des pauses par exemple au balcon au soleil. Mais deux aspects sont plus difficiles : le matériel et les réunions à distance".
Serge n’a pas d’endroit dédié pour installer son bureau. Très vite, il a ramené son siège du bureau pour éviter d’avoir "le dos en compote" et nous confie que les réunions avec les collègues tournent à la cacophonie au-delà de deux participants.
Si Serge et son épouse, Nathalie ne sont pas surpris de la prolongement du confinement – voyant ce qu’il se passe en Italie – ils s’adaptent à la situation.
Serge n’a pas d’endroit dédié pour installer son bureau. Très vite, il a ramené son siège du bureau pour éviter d’avoir "le dos en compote" et nous confie que les réunions avec les collègues tournent à la cacophonie au-delà de deux participants.
Si Serge et son épouse, Nathalie ne sont pas surpris de la prolongement du confinement – voyant ce qu’il se passe en Italie – ils s’adaptent à la situation.
Nathalie est au chômage partiel
En tant que secrétaire médicale, Nathalie s’est vue réduire son activité. La chirurgienne pour laquelle elle travaille l’a mise au chômage partiel depuis le 1e avril car elle-même, travaille tout simplement moins (diminution des opérations). Nathalie applique rapidement quelques gestes : "je travaille avec un masque, il y a toujours du gel hydroalcoolique près de moi et des patients que je reçois. On respecte bien la distanciation sociale imposée et on espace également les consultations de sorte que les personnes ne se croisent pas".
Des précautions qui perdureront pendant un temps indéfini pour le moment malgré un déconfinement et une reprise progressive des établissements scolaire.
Mais comment cela se passe-t-il pour leur fils, Nicolas ?
Des précautions qui perdureront pendant un temps indéfini pour le moment malgré un déconfinement et une reprise progressive des établissements scolaire.
Mais comment cela se passe-t-il pour leur fils, Nicolas ?
Villeneuve-Loubet. Le témoignage d'une famille confinée dans un appartement.mp3 (3.12 Mo)
Pour Nicolas, le bac est dans la poche
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale a annoncé un bac 2020 intégralement en contrôle continu. Il a également précisé que "les notes du 3e trimestre compteront pour le bac uniquement si les cours reprennent et si la situation sanitaire le permet".
Face à cette nouvelle, Nicolas a été plutôt soulagé parce qu’il n’aura pas le stress des révisions, ni des examens de fin d’année. Comme de nombreux 'terminales', il a calculé sa moyenne. "J’ai pris ma moyenne des premier et deuxième trimestres et les notes que j’ai eu aux épreuves anticipées de première. Normalement, j’ai mon bac donc je n’ai pas trop de soucis à me faire. Si le troisième trimestre est pris en compte, il faudra voir mais cela devrait aller ", confie le lycéen.
Si Nicolas n’a pas encore d’idées précises sur ce qu’il souhaite faire plus tard, il a déjà rempli ses vœux sur Parcoursup depuis plusieurs semaines. Il est donc serein.
Une fois que le déconfinement aura lieu, que ce soit le 11 mai ou après, la famille pense se remettre en selle pour rejoindre le bord de mer.
Face à cette nouvelle, Nicolas a été plutôt soulagé parce qu’il n’aura pas le stress des révisions, ni des examens de fin d’année. Comme de nombreux 'terminales', il a calculé sa moyenne. "J’ai pris ma moyenne des premier et deuxième trimestres et les notes que j’ai eu aux épreuves anticipées de première. Normalement, j’ai mon bac donc je n’ai pas trop de soucis à me faire. Si le troisième trimestre est pris en compte, il faudra voir mais cela devrait aller ", confie le lycéen.
Si Nicolas n’a pas encore d’idées précises sur ce qu’il souhaite faire plus tard, il a déjà rempli ses vœux sur Parcoursup depuis plusieurs semaines. Il est donc serein.
Une fois que le déconfinement aura lieu, que ce soit le 11 mai ou après, la famille pense se remettre en selle pour rejoindre le bord de mer.