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Le ministère koweïtien de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur a annoncé, le 20 mars 2017, que certains professeurs étrangers, expatriés de longue date, seront remplacés par des professeurs koweïtiens. Le même jour, le ministre de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur, Dr Mohammed Abdulatif Al Fares, a mis à la retraite des salariés étrangers de son ministère ayant occupé leurs postes pendant 34 ans. Ils seront remplacés dans leurs fonctions par des Koweïtiens.
Par ailleurs, afin de sauvegarder le souk Al Moubarakiya situé au cœur de Koweït City et perçu comme un ensemble patrimonial, le gouvernement koweïtien étudie un projet de "koweïtisation" stipulant que le souk soit géré uniquement par des commerçants koweïtiens et que les emplois soient réservés aux seuls nationaux. Cette transition traduit la volonté du gouvernement d’offrir davantage de possibilités d’emplois aux Koweïtiens et de réduire le nombre d'étrangers actifs au Koweït.
En outre, l’avocat koweïtien Mohammad Al Ansari a annoncé avoir saisi la justice pour obtenir une suspension temporaire des permis de conduire des millions d'étrangers résidant au Koweït, affirmant vouloir décongestionner le trafic routier dans le pays. L'avocat réclame également qu'il soit totalement interdit de délivrer de nouveaux permis de conduire aux travailleurs étrangers. Durant la dernière décennie, les autorités koweïtiennes ont imposé aux étrangers des règles très strictes pour obtenir un permis de conduire. Les étrangers sont tenus d'avoir un diplôme universitaire, un salaire mensuel de 600 dinars koweïtiens (1800 euros) et de résider au moins pendant deux ans dans l'émirat avant d'être en mesure de postuler pour un permis de conduire.
Les autorités koweïtiennes avaient annoncé, le 18 janvier 2017, la création d'un Haut Comité pour l'étude de la structure démographique de l'émirat, pour examiner la structure démographique et remédier au déséquilibre dans ce domaine, ainsi qu’à l’organisation du marché du travail koweïtien. Le pays est peuplé de 4,2 millions d’habitants, répartis entre 1,3 million de Koweïtiens et 2,9 millions d’étrangers, qui fournissent les deux tiers de la main d’œuvre employée.
Les étrangers au Koweït sont souvent la cible de critiques de la part de militants et de députés, dont certains ont appelé à réduire leur nombre pour égaler celui des Koweïtiens, alors que d'autres avaient proposé de prélever des taxes sur leurs transferts en devises. La seule femme élue au Parlement koweïtien, Safa Al Hashem, a même proposé de faire payer l'usage des routes du Koweït aux étrangers.
L'éditorialiste koweïtien Souad Al Meajel souligne dans le journal local "Al Qabas", du 21 mars 2017, que le déséquilibre démographique au Koweït, ainsi que dans l’ensemble des pays du Golfe était imputable au manque de vision et de sens des responsabilités, ainsi qu’au manque d’éthique professionnelle. Le journaliste a insisté sur le fait qu'il ne fallait pas faire assumer la responsabilité de ce déséquilibre aux travailleurs étrangers.
Par ailleurs, afin de sauvegarder le souk Al Moubarakiya situé au cœur de Koweït City et perçu comme un ensemble patrimonial, le gouvernement koweïtien étudie un projet de "koweïtisation" stipulant que le souk soit géré uniquement par des commerçants koweïtiens et que les emplois soient réservés aux seuls nationaux. Cette transition traduit la volonté du gouvernement d’offrir davantage de possibilités d’emplois aux Koweïtiens et de réduire le nombre d'étrangers actifs au Koweït.
En outre, l’avocat koweïtien Mohammad Al Ansari a annoncé avoir saisi la justice pour obtenir une suspension temporaire des permis de conduire des millions d'étrangers résidant au Koweït, affirmant vouloir décongestionner le trafic routier dans le pays. L'avocat réclame également qu'il soit totalement interdit de délivrer de nouveaux permis de conduire aux travailleurs étrangers. Durant la dernière décennie, les autorités koweïtiennes ont imposé aux étrangers des règles très strictes pour obtenir un permis de conduire. Les étrangers sont tenus d'avoir un diplôme universitaire, un salaire mensuel de 600 dinars koweïtiens (1800 euros) et de résider au moins pendant deux ans dans l'émirat avant d'être en mesure de postuler pour un permis de conduire.
Les autorités koweïtiennes avaient annoncé, le 18 janvier 2017, la création d'un Haut Comité pour l'étude de la structure démographique de l'émirat, pour examiner la structure démographique et remédier au déséquilibre dans ce domaine, ainsi qu’à l’organisation du marché du travail koweïtien. Le pays est peuplé de 4,2 millions d’habitants, répartis entre 1,3 million de Koweïtiens et 2,9 millions d’étrangers, qui fournissent les deux tiers de la main d’œuvre employée.
Les étrangers au Koweït sont souvent la cible de critiques de la part de militants et de députés, dont certains ont appelé à réduire leur nombre pour égaler celui des Koweïtiens, alors que d'autres avaient proposé de prélever des taxes sur leurs transferts en devises. La seule femme élue au Parlement koweïtien, Safa Al Hashem, a même proposé de faire payer l'usage des routes du Koweït aux étrangers.
L'éditorialiste koweïtien Souad Al Meajel souligne dans le journal local "Al Qabas", du 21 mars 2017, que le déséquilibre démographique au Koweït, ainsi que dans l’ensemble des pays du Golfe était imputable au manque de vision et de sens des responsabilités, ainsi qu’au manque d’éthique professionnelle. Le journaliste a insisté sur le fait qu'il ne fallait pas faire assumer la responsabilité de ce déséquilibre aux travailleurs étrangers.