Le président venezuélien Nicolas Maduro aujourd'hui dans la tourmente suite aux dernières législatives. Photo (c) Jose Carneiro via Flickr
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Les électeurs vénézuéliens se sont déplacés en nombre ce dimanche 6 décembre, avec 74,25% de participation. Les bureaux de votes ont du rester ouverts une heure de plus afin d’accueillir les électeurs venus nombreux voter pour ces élections législatives.
La coalition de l’opposition Mesa de Unitad Democartica (MUD) a obtenu 109 sièges, contre seulement 55 sièges pour le parti du pouvoir en place El partido Socialista Unido de Venezuela (PSUV). Avant ces élections le gouvernement de Nicolas Maduro en détenait 100.
La situation économique préoccupante du pays, les pénuries de denrées alimentaires, l'inflation incontrôlable et une insécurité galopante ont mené la population vénézuélienne à sectionner lourdement la politique du gouvernement en place.
Le président Nicolas Maduro, successeur et héritier politique du très populaire Hugo Chavez (mort en 2013), a reconnu sa défaite en déclarant "la démocratie a gagné". Cependant, il a mis en garde ses partisans "Ce qui a triomphé, c'est l'état de nécessité créé par une politique de capitalisme sauvage qui a dissimulé et fait augmenter le prix des produits (…) Au Venezuela, ce n'est pas l'opposition qui a triomphé, c'est une contre-révolution."
Jésus Torrealba, secrétaire exécutif de la MUD a, de son côté, annoncé: "Nous avons de bonnes raisons de faire la fête aujourd'hui. Le pays a demandé un changement, et le changement commence aujourd'hui. Notre vote a réussi a vaincre démocratiquement un gouvernement non démocratique. Les résultats envoient un message clair au gouvernement, le pays est fatigué de vivre dans l'échec".
La majorité parlementaire permettrait, entre autres choses, à l'opposition de révoquer les juges de la Cour suprême ou d'approuver une réforme constitutionnelle. Ce scénario pourrait néanmoins conduire à une impasse dans les relations entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Au Venezuela, la victoire de l'opposition fait écho à la récente élection à la présidence argentine du libéral Mauricio Macri. Les deux pays d'Amérique du Sud, étroitement liés, avaient initié au début des années 2000, avec Hugo Chavez pour l'un et Nestor Kirchner pour l'autre, un virage à gauche sur le continent. Avec les derniers événements dans les urnes et après le réchauffement des relations entre Cuba et les États-Unis, l'Amérique Latine semble aujourd'hui balancer à droite.
La coalition de l’opposition Mesa de Unitad Democartica (MUD) a obtenu 109 sièges, contre seulement 55 sièges pour le parti du pouvoir en place El partido Socialista Unido de Venezuela (PSUV). Avant ces élections le gouvernement de Nicolas Maduro en détenait 100.
La situation économique préoccupante du pays, les pénuries de denrées alimentaires, l'inflation incontrôlable et une insécurité galopante ont mené la population vénézuélienne à sectionner lourdement la politique du gouvernement en place.
Le président Nicolas Maduro, successeur et héritier politique du très populaire Hugo Chavez (mort en 2013), a reconnu sa défaite en déclarant "la démocratie a gagné". Cependant, il a mis en garde ses partisans "Ce qui a triomphé, c'est l'état de nécessité créé par une politique de capitalisme sauvage qui a dissimulé et fait augmenter le prix des produits (…) Au Venezuela, ce n'est pas l'opposition qui a triomphé, c'est une contre-révolution."
Jésus Torrealba, secrétaire exécutif de la MUD a, de son côté, annoncé: "Nous avons de bonnes raisons de faire la fête aujourd'hui. Le pays a demandé un changement, et le changement commence aujourd'hui. Notre vote a réussi a vaincre démocratiquement un gouvernement non démocratique. Les résultats envoient un message clair au gouvernement, le pays est fatigué de vivre dans l'échec".
La majorité parlementaire permettrait, entre autres choses, à l'opposition de révoquer les juges de la Cour suprême ou d'approuver une réforme constitutionnelle. Ce scénario pourrait néanmoins conduire à une impasse dans les relations entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Au Venezuela, la victoire de l'opposition fait écho à la récente élection à la présidence argentine du libéral Mauricio Macri. Les deux pays d'Amérique du Sud, étroitement liés, avaient initié au début des années 2000, avec Hugo Chavez pour l'un et Nestor Kirchner pour l'autre, un virage à gauche sur le continent. Avec les derniers événements dans les urnes et après le réchauffement des relations entre Cuba et les États-Unis, l'Amérique Latine semble aujourd'hui balancer à droite.