Une ambiance qu'on ne voit nulle part ailleurs
En introduction d'un article réalisé en juillet 2018 au sujet du CVRP on pouvait lire : "Passer une journée au Centre de Vacances Robert Pérez c'est un peu comme débarquer sur une autre planète où il fait bon vivre". Un an plus tard si de nouveaux jeunes sont arrivés et que d'autres ont quitté les lieux, l'ambiance est toujours la même. Beaucoup de basket, des animateurs déchaînés (une vingtaine dont Clément et Benoît ayant pas moins de dix ans d'animation au compteur), et autres veillées où l'amusement est à l'honneur. Hébergés dans un établissement scolaire où ils mangent et dorment, les participants n'ont pas le temps de s'ennuyer : jusqu'à quatre créneaux d'activité d'une heure trente chaque jour. Si le sérieux est de rigueur lors des entraînements, chaque repas donne lieu à d'étranges rituels connus de tous les CVRPiens, et qui ne sont pas sans surprendre les visiteurs (qui sont par ailleurs toujours les bienvenus) : chorégraphies, animations improbables, seaux d'eau se déversant par les fenêtres de manière bien évidemment fortuite, et bien d'autres codes propres à cette grande famille. Pour se rendre dans les gymnases de la ville, pour aller faire leurs courses ou grignoter un morceau au fast-food local, ils se déplacent toujours à pied, chantent et rient partout où ils sont. Impossible de rater le CVRP, bonne humeur assurée.
À la pointe de la technologie
Travailler la détente sèche, le positionnement, sa réactivité, son endurance, mais en utilisant des technologies visant à améliorer les entraînements. "Nous avons équipés vingt joueurs de puces qui sont positionnées sur leurs shorts. Les données récoltées permettent de calculer la détente et l'explosivité des jeunes, même si ce dernier paramètre n'est pas significatif à cet âge où la masse musculaire n'est pas encore développée" expliquait Robert Pérez en regardant ses jeunes basketteurs évoluer au stade Carrier, dans le centre de Saint-Marcellin. Enzo actuellement en DUT mesure physique, en stage en CRVP, était quant à lui assis derrière une table scrutant son ordinateur portable. "Jean-Philippe Scaglione, mon maître de stage, est à l'initiative du logiciel qui exploite les données récoltées par les puces. Six capteurs sont positionnés autour du terrain et les données envoyées à un boiter connecté en réseau avec cet ordinateur". Sur l'écran, des tracés en constante évolution représentant les déplacements des joueurs "pucés" dans l'espace. "On peut aussi coupler un système de fréquence cardiaque à la vitesse pour déterminer où se situe le sprint de chaque basketteur" ajoutait l'étudiant absorbé par ce système encore à l'étude, et fonctionnant grâce à un émission de données toutes les vingt nano secondes. "Il nous reste à trouver la bonne fréquence de signal pour éviter les saturations".
Un succès qui ne faiblit pas
Podcast une journée a... (4.77 Mo)
Cent-trente-et-un "colons" (comme se nomment les participants au stage) la première semaine, cent-trente-deux la seconde et un nombre quasiment équivalent la troisième, pour terminer sur une centaine de CVRPiens la quatrième semaine. Chaque année le centre est pris d'assaut malgré une absence totale de publicité, une notoriété qui pourrait bien être dû à l'illustre directeur du centre. "C'est le bouche-à-oreille qui fait son œuvre et bien souvent ceux qui viennent connaissent des personnes ayant déjà fait partie du CVRP". Même principe de fonctionnement pour les animateurs qui sont tous d'anciens "colons".
Et au milieu de cette joyeuse troupe, Robert Pérez impassible, que plus rien n'étonne. "Ce sont des gamins vraiment gentils, des Bisounours" commentait-il, force de constater qu'il avait raison. Pas un couloir sans qu'un jeune souriant ne dise bonjour ou veuille rendre service. Si plusieurs jeunes filles n'ont pas hésité à faire huit heures d'avion et parcourir pas moins de huit-mille kilomètres pour venir de Guadeloupe, Ignase 17ans et Luc 16 ans en provenance de Barcelone et jouant au CB IPSI sont arrivés ici par une connaissance, elle-même jadis animatrice au CVRP. "Ici on aime le travail fait sur le tir particulièrement, et l'ambiance. Les animateurs sont très drôles, un peu fous même" indiquaient-il avant de rejoindre la cantine où chants et danses étaient bien entendu au programme.
Et au milieu de cette joyeuse troupe, Robert Pérez impassible, que plus rien n'étonne. "Ce sont des gamins vraiment gentils, des Bisounours" commentait-il, force de constater qu'il avait raison. Pas un couloir sans qu'un jeune souriant ne dise bonjour ou veuille rendre service. Si plusieurs jeunes filles n'ont pas hésité à faire huit heures d'avion et parcourir pas moins de huit-mille kilomètres pour venir de Guadeloupe, Ignase 17ans et Luc 16 ans en provenance de Barcelone et jouant au CB IPSI sont arrivés ici par une connaissance, elle-même jadis animatrice au CVRP. "Ici on aime le travail fait sur le tir particulièrement, et l'ambiance. Les animateurs sont très drôles, un peu fous même" indiquaient-il avant de rejoindre la cantine où chants et danses étaient bien entendu au programme.
Les statistiques obtenues après entraînement d'Ignase qui portait une des puces (c) Frédérique Gelas