Marzieh Afkham ambassadrice.mp3 (133.89 Ko)
De tous temps et dans toutes les sociétés, il existe une dissymétrie permanente dans la place et le traitement des hommes et des femmes. Si cette inégalité est palpable en Occident, elle l’est davantage dans les pays du Proche et du Moyen-Orient. Mais dimanche dernier, une lueur d’espoir a couvert le ciel de Téhéran. L’Iranienne Marzieh Afkham, diplomate de carrière depuis près de trente ans et porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères depuis deux ans, a été nommée ambassadrice d’Iran en Malaisie. C’est une première depuis la révolution islamique en 1979. La seule autre femme à avoir accéder au poste d’ambassadrice d’Iran était Mehrangiz Dolatshahi, il y a déjà bien longtemps, dans les années 1970, avant l’instauration de la République islamique.
Depuis l’arrivée au pouvoir en 2013, du président iranien Hassan Rohani, Téhéran s’était engagée à accorder plus de place aux femmes. Bien que peu d’avancées aient été constatées depuis l’élection de celui-ci, l’élection de Marizieh Afkham au poste d’ambassadrice iranienne en Malaisie, sonne comme un cri d’espoir dans un pays où la place de la femme est encore bien souvent bafouée.
En effet, bien que les Iraniennes puissent occuper des postes de député, ou de ministre, elles restent très largement minoritaires dans la sphère politique et n'ont pas accès aux fonctions de juge.
Le président Hassan Rohani avait affirmé après son élection que "la discrimination ne serait pas tolérée dans son gouvernement" et a lui-même nommé trois femmes sur onze vice-présidents. Cependant, aucune femme n'a été autorisée à se présenter à l'élection présidentielle depuis 1979. De plus, les femmes iraniennes doivent encore faire face à des lois qui les désavantagent sur le plan du mariage, du divorce ou de l’héritage. Si parler d’égalité homme-femme reste encore une utopie dans ce pays, l’élection d’une femme ambassadrice d’Iran est un grand pas en avant dans ce long combat pour changer les mentalités. Et comme l’a si bien souligné Marzieh Afkham "le courage d'une telle décision, la confiance placée dans les femmes en leur donnant des responsabilités et l'occasion de faire avancer" la société iranienne.
Depuis l’arrivée au pouvoir en 2013, du président iranien Hassan Rohani, Téhéran s’était engagée à accorder plus de place aux femmes. Bien que peu d’avancées aient été constatées depuis l’élection de celui-ci, l’élection de Marizieh Afkham au poste d’ambassadrice iranienne en Malaisie, sonne comme un cri d’espoir dans un pays où la place de la femme est encore bien souvent bafouée.
En effet, bien que les Iraniennes puissent occuper des postes de député, ou de ministre, elles restent très largement minoritaires dans la sphère politique et n'ont pas accès aux fonctions de juge.
Le président Hassan Rohani avait affirmé après son élection que "la discrimination ne serait pas tolérée dans son gouvernement" et a lui-même nommé trois femmes sur onze vice-présidents. Cependant, aucune femme n'a été autorisée à se présenter à l'élection présidentielle depuis 1979. De plus, les femmes iraniennes doivent encore faire face à des lois qui les désavantagent sur le plan du mariage, du divorce ou de l’héritage. Si parler d’égalité homme-femme reste encore une utopie dans ce pays, l’élection d’une femme ambassadrice d’Iran est un grand pas en avant dans ce long combat pour changer les mentalités. Et comme l’a si bien souligné Marzieh Afkham "le courage d'une telle décision, la confiance placée dans les femmes en leur donnant des responsabilités et l'occasion de faire avancer" la société iranienne.