Fier de sa collection! Photo (c) Ibrahim Chalhoub
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Charbel Maroun, un jeune Libanais originaire de Bnachii et propriétaire d’un restaurant de cette région, a voulu contribuer à l’amélioration de son village tout en protégeant les animaux de la chasse illégale. Une idée qui a certainement le droit de voir le jour.
Depuis mon enfance, je suis fasciné par les animaux. J’avais un cheval et je m’occupais de lui tous les jours. Je n’arrivais pas a accepté la chasse que je considère brutale et insensée.
Son rêve a commencé à se réaliser il y a quatre ans, lorsqu’il a été encouragé par l’ancien ministre Sleiman Frangieh à exposer sa collection d’animaux empaillés. Il a alors ériger son musée à côté du lac de Bnachii qui se constitue d’un étage rempli de plus de trois mille articles allant de minuscules insectes aux monstrueux animaux sauvages.
J’ai commencé avec un petit zoo, mais je n’étais pas content de voir les animaux dans des cages. Les animaux ont besoin de liberté. Leur place est dans la nature sauvage.
D’autre part, Mr. Maroun a voulu créer un lien entre les humains et les animaux pour montrer aux premiers la beauté des créatures qui partagent la terre avec les homo sapiens. J’ai commencé alors mon projet pour exposer l’animal mort, après être préparé et embelli, à l’espèce humaine.
Charbel a acheté des animaux empaillés pour son musée à des collectionneurs qui avaient eux-mêmes commencé leur activité depuis l’année 1975. C’était par chance que je suis tombé sur ces gens. Et maintenant, à chaque fois que j’entends parler d’un animal mort, je vais le chercher et l’envoyer aux experts de la taxidermie pour enfin le mettre dans le musée.
Ce jeune collecteur d’animaux sauvages paye lui-même tout ce qu’il faut pour que l’animal vient enfin se placer à coté des ours polaires, des tigres, et des boas. Le musée contient aussi des insectes de toutes tailles et couleurs, des poissons, des coquillages géants, des oiseaux rares, et des espèces qui viennent de très loin, entre autres.
Vous croyez que ces animaux sont fait en plastique, n’est ce pas? Allez-y! Touchez ce poisson. Le propriétaire nous a alors expliqué l’importance de la taxidermie qui garde l’animal dans des conditions similaires à celles de son état de vie – la forme, les couleurs, et même le toucher restent.
La taxidermie commence par la construction d’une structure sur laquelle les formes de l’animal peuvent être reconstituées. La peau, retirée et complètement dépouillée sera tannée et protégée par des agents chimiques qui ne produisent pas d’odeur. Elle sera ensuite placée par-dessus la structure et naturalisée. C’est une technique qui coûte cher. Elle est au moins 20 fois plus chère que les anciennes méthodes, mais elle vaut certainement le coup.
Deux nouveaux étages sont en train d’être construits pour faire place aux nouvelles collections montrées exclusivement au Podcast Journal durant l’entretien. Vous pouvez vous attendre à de magnifiques surprises!
Depuis mon enfance, je suis fasciné par les animaux. J’avais un cheval et je m’occupais de lui tous les jours. Je n’arrivais pas a accepté la chasse que je considère brutale et insensée.
Son rêve a commencé à se réaliser il y a quatre ans, lorsqu’il a été encouragé par l’ancien ministre Sleiman Frangieh à exposer sa collection d’animaux empaillés. Il a alors ériger son musée à côté du lac de Bnachii qui se constitue d’un étage rempli de plus de trois mille articles allant de minuscules insectes aux monstrueux animaux sauvages.
J’ai commencé avec un petit zoo, mais je n’étais pas content de voir les animaux dans des cages. Les animaux ont besoin de liberté. Leur place est dans la nature sauvage.
D’autre part, Mr. Maroun a voulu créer un lien entre les humains et les animaux pour montrer aux premiers la beauté des créatures qui partagent la terre avec les homo sapiens. J’ai commencé alors mon projet pour exposer l’animal mort, après être préparé et embelli, à l’espèce humaine.
Charbel a acheté des animaux empaillés pour son musée à des collectionneurs qui avaient eux-mêmes commencé leur activité depuis l’année 1975. C’était par chance que je suis tombé sur ces gens. Et maintenant, à chaque fois que j’entends parler d’un animal mort, je vais le chercher et l’envoyer aux experts de la taxidermie pour enfin le mettre dans le musée.
Ce jeune collecteur d’animaux sauvages paye lui-même tout ce qu’il faut pour que l’animal vient enfin se placer à coté des ours polaires, des tigres, et des boas. Le musée contient aussi des insectes de toutes tailles et couleurs, des poissons, des coquillages géants, des oiseaux rares, et des espèces qui viennent de très loin, entre autres.
Vous croyez que ces animaux sont fait en plastique, n’est ce pas? Allez-y! Touchez ce poisson. Le propriétaire nous a alors expliqué l’importance de la taxidermie qui garde l’animal dans des conditions similaires à celles de son état de vie – la forme, les couleurs, et même le toucher restent.
La taxidermie commence par la construction d’une structure sur laquelle les formes de l’animal peuvent être reconstituées. La peau, retirée et complètement dépouillée sera tannée et protégée par des agents chimiques qui ne produisent pas d’odeur. Elle sera ensuite placée par-dessus la structure et naturalisée. C’est une technique qui coûte cher. Elle est au moins 20 fois plus chère que les anciennes méthodes, mais elle vaut certainement le coup.
Deux nouveaux étages sont en train d’être construits pour faire place aux nouvelles collections montrées exclusivement au Podcast Journal durant l’entretien. Vous pouvez vous attendre à de magnifiques surprises!