Mercredi 16 février, au moins deux manifestants ont été tués lors d’affrontements et plus de été blessés, dont 11 grièvement, tandis que les policiers ont procédé à de nombreuses interpellations durant la répression.
"Les autorités libyennes ont tenté d’étouffer dans l’œuf cette contestation, mais force est de constater qu’elles ont échoué. Désormais, elles emploient des moyens violents pour sanctionner et dissuader les manifestants", a expliqué Malcolm Smart, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
"La police en Libye, comme ailleurs, a la responsabilité d’assurer la sécurité publique, mais cela ne suppose aucunement de faire usage d'une force excessive ou meurtrière contre des manifestants
pacifiques". "Même lorsque les manifestants se montrent violents, les policiers ne doivent pas recourir à une force disproportionnée ni excessive, mais à une force adaptée aux circonstances, et toujours envisager l’usage meurtrier d’armes à feu en tout dernier ressort".
Deux manifestants ont été abattus mercredi 16 février beaucoup plus depuis. Il s’agit de Sad Idriss al Yamani et de Khaled
Ennaji Khenifer. Une troisième personne, une femme dont on ignore l’identité, aurait également trouvé la mort, victime d’un tir alors qu’elle regardait les manifestations depuis sa fenêtre.
Selon des informations non confirmées, au moins 12 manifestants, voire plus, ont péri au cours des deux derniers jours en Libye.
"Les autorités libyennes doivent autoriser la tenue de manifestations pacifiques", a conclu Malcolm
Smart. "Les forces de sécurité et les policiers libyens doivent respecter les droits des manifestants, et non les fouler aux pieds. Le gouvernement doit les maîtriser et ordonner l’ouverture d’une enquête impartiale dans les meilleurs délais sur l’usage de la force excessive ou meurtrière qui a été déployée jusqu’à présent".
"Les autorités libyennes ont tenté d’étouffer dans l’œuf cette contestation, mais force est de constater qu’elles ont échoué. Désormais, elles emploient des moyens violents pour sanctionner et dissuader les manifestants", a expliqué Malcolm Smart, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
"La police en Libye, comme ailleurs, a la responsabilité d’assurer la sécurité publique, mais cela ne suppose aucunement de faire usage d'une force excessive ou meurtrière contre des manifestants
pacifiques". "Même lorsque les manifestants se montrent violents, les policiers ne doivent pas recourir à une force disproportionnée ni excessive, mais à une force adaptée aux circonstances, et toujours envisager l’usage meurtrier d’armes à feu en tout dernier ressort".
Deux manifestants ont été abattus mercredi 16 février beaucoup plus depuis. Il s’agit de Sad Idriss al Yamani et de Khaled
Ennaji Khenifer. Une troisième personne, une femme dont on ignore l’identité, aurait également trouvé la mort, victime d’un tir alors qu’elle regardait les manifestations depuis sa fenêtre.
Selon des informations non confirmées, au moins 12 manifestants, voire plus, ont péri au cours des deux derniers jours en Libye.
"Les autorités libyennes doivent autoriser la tenue de manifestations pacifiques", a conclu Malcolm
Smart. "Les forces de sécurité et les policiers libyens doivent respecter les droits des manifestants, et non les fouler aux pieds. Le gouvernement doit les maîtriser et ordonner l’ouverture d’une enquête impartiale dans les meilleurs délais sur l’usage de la force excessive ou meurtrière qui a été déployée jusqu’à présent".