Brachypterus labiatus. Un piège à interception en cours de pose sur les glacis du Palais Princier.
Les premiers résultats de cette campagne sont particulièrement encourageants avec la découverte d’un insecte remarquable au nom scientifique de « Brachypterus labiatus ». Il s'agit d'une espèce que l’on trouve plus généralement dans les pays du sud de l’arc méditerranéen (Maghreb, Espagne, sud du Portugal) jusqu’en Corse et Sardaigne. De nombreux exemplaires de ce petit Coléoptère associé aux orties ont été découverts à la "Source Marie" et sur les glacis du Palais Princier. Comme le souligne les deux spécialistes "cette découverte est intéressante à plusieurs titres: d'une part elle est importante sur le plan biogéographique, mais aussi elle montre que les milieux très rudéralisés (c'est à dire les milieux laissés en friche par l’homme : talus, bords de routes, fossés, décombres...) ne sont pas pour autant dépourvus d'intérêt biologique et particulièrement entomologique".
L’objectif de cette étude de l’entomofaune monégasque est à la fois d’obtenir des inventaires pour plusieurs groupes d'insectes, de signaler les espèces d'intérêt biologique, et de proposer des conseils de gestion dans la perspective du maintien d'une diversité entomologique. Ainsi, par exemple, les connaissances acquises sur ces milieux permettront de définir les meilleures pratiques environnementales de nettoyage et de fauchage qui permettent de préserver la biodiversité lors des opérations d’entretien.
Les principaux ordres qui devraient être inventoriés sont les Coléoptères et les Hétéroptères (punaises). Pour l'instant les recherches se concentrent sur quatre secteurs qui hébergent encore une végétation assez diversifiée et a priori favorable aux insectes: le Rocher (en particulier les glacis du Palais princier), de loin le secteur le plus favorable par la diversité de la flore et l'aspect relativement "sauvage", mais aussi d'autres parcelles comme les abords de la Porte Neuve, le vallon de Sainte Dévote et la Source Marie.
Dans ces zones, l'objectif est de collecter un maximum d'insectes au moyen de techniques variées, comme par exemple au moyen de piège-vitre ou piège à interception doté d'un appât composé de bière sucrée, son efficacité reposant sur l'attractivité des liquides fermentés vis à vis des Coléoptères qui en volant autour du piège viennent heurter les plaques de plexiglas et sont recueillis dans un bocal récepteur.
D'autres techniques traditionnelles sont également employées, comme la collecte des insectes vivant sur la végétation herbacée à l'aide d'un filet spécial, ou l'utilisation d'une sorte de parapluie inversé qui permet de recueillir les insectes qui se tiennent sur les branches des arbres et arbustes. Bien sûr, il est important de ne pas toucher à ces dispositifs, qui sont relevés une fois par mois.
Les entomologistes envisagent également une prospection des galeries du Rocher et des cavités souterraines de la Principauté qui pourraient être peuplées d'une riche faune d'insectes troglobies.
L’objectif de cette étude de l’entomofaune monégasque est à la fois d’obtenir des inventaires pour plusieurs groupes d'insectes, de signaler les espèces d'intérêt biologique, et de proposer des conseils de gestion dans la perspective du maintien d'une diversité entomologique. Ainsi, par exemple, les connaissances acquises sur ces milieux permettront de définir les meilleures pratiques environnementales de nettoyage et de fauchage qui permettent de préserver la biodiversité lors des opérations d’entretien.
Les principaux ordres qui devraient être inventoriés sont les Coléoptères et les Hétéroptères (punaises). Pour l'instant les recherches se concentrent sur quatre secteurs qui hébergent encore une végétation assez diversifiée et a priori favorable aux insectes: le Rocher (en particulier les glacis du Palais princier), de loin le secteur le plus favorable par la diversité de la flore et l'aspect relativement "sauvage", mais aussi d'autres parcelles comme les abords de la Porte Neuve, le vallon de Sainte Dévote et la Source Marie.
Dans ces zones, l'objectif est de collecter un maximum d'insectes au moyen de techniques variées, comme par exemple au moyen de piège-vitre ou piège à interception doté d'un appât composé de bière sucrée, son efficacité reposant sur l'attractivité des liquides fermentés vis à vis des Coléoptères qui en volant autour du piège viennent heurter les plaques de plexiglas et sont recueillis dans un bocal récepteur.
D'autres techniques traditionnelles sont également employées, comme la collecte des insectes vivant sur la végétation herbacée à l'aide d'un filet spécial, ou l'utilisation d'une sorte de parapluie inversé qui permet de recueillir les insectes qui se tiennent sur les branches des arbres et arbustes. Bien sûr, il est important de ne pas toucher à ces dispositifs, qui sont relevés une fois par mois.
Les entomologistes envisagent également une prospection des galeries du Rocher et des cavités souterraines de la Principauté qui pourraient être peuplées d'une riche faune d'insectes troglobies.