Originaire de la bande de Gaza, Mahmoud al Sarsak est détenu par Israël depuis juillet 2009. Il est le seul prisonnier actuellement incarcéré aux termes de la Loi relative à l'incarcération des combattants illégaux, qui permet à Israël de maintenir des personnes en détention sans inculpation ni jugement en se fondant sur des informations secrètes. Aux termes de cette loi, les prisonniers peuvent être maintenus en détention pour des durées indéterminées, jusqu'à ce qu'ils prouvent qu'ils ne représentent pas une menace pour la sécurité d'Israël.
"Mahmoud al Sarsak ayant passé presque trois ans derrière les barreaux, les autorités israéliennes ont eu largement le temps de l'inculper d'une infraction prévue par la loi et de le faire comparaître devant un tribunal. Loin de choisir cette option, elles ont préféré confirmer à plusieurs reprises son ordre de détention administrative en se fondant sur des informations secrètes qu'elles ne lui ont pas révélées, pas plus qu'à son avocat", a estimé Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Mahmoud al Sarsak n'a pas bénéficié d'un accès satisfaisant à des soins médicaux depuis qu'il observe une grève de la faim. Pour quelqu'un qui est sur le point de mourir, cela équivaut à un traitement inhumain et dégradant, qui bafoue les obligations internationales incombant à l'État d'Israël. "Les soins spécialisés dont il a besoin de toute urgence sont uniquement disponibles dans un hôpital civil. Il doit y être admis sans délai ou être libéré afin de pouvoir recevoir ces soins. Israël doit abroger la Loi relative à l'incarcération des combattants illégaux, qui fait l'impasse sur les garanties minimales relatives aux droits des détenus."
Mercredi 13 juin 2012, les parents de Mahmoud al Sarsak à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui n'ont pas vu leur fils depuis qu'il a été arrêté et n'ont pas pu lui parler depuis qu'il a entamé sa grève de la faim, ont confié à Amnesty International craindre qu'il ne meure en détention. Ils ont exhorté la communauté internationale à intervenir pour sauver la vie de Mahmoud. Le 13 juin également, l'avocat de Mahmoud al Sarsak a indiqué à Amnesty International que son client était toujours détenu au centre médical des Services pénitentiaires israéliens, à Ramleh, centre qui ne peut pas dispenser les soins spécialisés dont ont besoin les détenus qui mènent des grèves de la faim prolongées.
"Mahmoud al Sarsak ayant passé presque trois ans derrière les barreaux, les autorités israéliennes ont eu largement le temps de l'inculper d'une infraction prévue par la loi et de le faire comparaître devant un tribunal. Loin de choisir cette option, elles ont préféré confirmer à plusieurs reprises son ordre de détention administrative en se fondant sur des informations secrètes qu'elles ne lui ont pas révélées, pas plus qu'à son avocat", a estimé Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Mahmoud al Sarsak n'a pas bénéficié d'un accès satisfaisant à des soins médicaux depuis qu'il observe une grève de la faim. Pour quelqu'un qui est sur le point de mourir, cela équivaut à un traitement inhumain et dégradant, qui bafoue les obligations internationales incombant à l'État d'Israël. "Les soins spécialisés dont il a besoin de toute urgence sont uniquement disponibles dans un hôpital civil. Il doit y être admis sans délai ou être libéré afin de pouvoir recevoir ces soins. Israël doit abroger la Loi relative à l'incarcération des combattants illégaux, qui fait l'impasse sur les garanties minimales relatives aux droits des détenus."
Mercredi 13 juin 2012, les parents de Mahmoud al Sarsak à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui n'ont pas vu leur fils depuis qu'il a été arrêté et n'ont pas pu lui parler depuis qu'il a entamé sa grève de la faim, ont confié à Amnesty International craindre qu'il ne meure en détention. Ils ont exhorté la communauté internationale à intervenir pour sauver la vie de Mahmoud. Le 13 juin également, l'avocat de Mahmoud al Sarsak a indiqué à Amnesty International que son client était toujours détenu au centre médical des Services pénitentiaires israéliens, à Ramleh, centre qui ne peut pas dispenser les soins spécialisés dont ont besoin les détenus qui mènent des grèves de la faim prolongées.
Palestinien.mp3 (460.53 Ko)