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Albert Woodfox et Herman Wallace ont tous les deux été déclarés coupables du meurtre d’un gardien de prison, Brent Miller, en 1972. Aucune preuve matérielle ne les reliait au crime, et leur culpabilité présumée reposait essentiellement sur la déclaration douteuse d’un seul témoin, qui a reçu un traitement avantageux en échange son témoignage.
Les deux hommes ont toujours fermement nié toute participation à ce crime. Ils pensent avoir été impliqués à tort dans cette affaire du fait de leurs activités militantes en prison, en tant que membres du Parti des Panthères noires.
Plus tôt, cette année, un juge fédéral avait annulé la déclaration de culpabilité. Cependant, Albert Woodfox se trouve toujours derrière les barreaux, l’État de Louisiane ayant fait appel contre sa libération.
Au cours d’une procédure judiciaire qui s’est étalée sur quatre décennies, la déclaration de culpabilité d’Albert Woodfox a été annulée à trois reprises.
"Cela fait plusieurs dizaines d’années qu’Albert Woodfox est détenu à l’isolement, malgré les preuves douteuses produites à sa charge et les nombreuses erreurs de procédure. Trop, c’est trop. L’État de Louisiane doit accepter l’arrêt de la cour fédérale et libérer Albert Woodfox", a dit Tessa Murphy, chargée de campagne sur les États-Unis à Amnesty International.
Les deux hommes ont toujours fermement nié toute participation à ce crime. Ils pensent avoir été impliqués à tort dans cette affaire du fait de leurs activités militantes en prison, en tant que membres du Parti des Panthères noires.
Plus tôt, cette année, un juge fédéral avait annulé la déclaration de culpabilité. Cependant, Albert Woodfox se trouve toujours derrière les barreaux, l’État de Louisiane ayant fait appel contre sa libération.
Au cours d’une procédure judiciaire qui s’est étalée sur quatre décennies, la déclaration de culpabilité d’Albert Woodfox a été annulée à trois reprises.
"Cela fait plusieurs dizaines d’années qu’Albert Woodfox est détenu à l’isolement, malgré les preuves douteuses produites à sa charge et les nombreuses erreurs de procédure. Trop, c’est trop. L’État de Louisiane doit accepter l’arrêt de la cour fédérale et libérer Albert Woodfox", a dit Tessa Murphy, chargée de campagne sur les États-Unis à Amnesty International.