L'image que la majorité des USA ne veut pas voir (c) Preem
"Les Etats-Unis doivent faire davantage pour éliminer la discrimination dans les pratiques", a indiqué l'experte mandatée par le Conseil des droits de l'homme. "Je crains que des lois, des politiques et des pratiques, tout en apparaissant neutres, ont un impact disproportionné sur les droits de certains groupes". "Par exemple, pour chaque augmentation de la population de couleur à Boston, le nombre de menace de coupures de l'eau augmente de 4%", a-t-elle indiqué, citant une étude sur l'impact racial de la tarification et des coupures de l'eau courante de la Commission des eaux usées de Boston. "L'accès à l'eau et l'assainissement est encore plus compliquée pour les populations autochtones aux États-Unis, il dépend de l'appartenance ou non à une tribu reconnue au niveau fédéral". 13% des ménages autochtones sont concernés contre 0,6% seulement pour les ménages non-autochtones.
Catarina de Albuquerque a rappelé que selon les normes internationales, l'existence et l'identité tribale ne dépendent pas de la reconnaissance de l'Etat fédéral ou de la reconnaissance de la tribu, et a invité "à une action en justice pour changer le statut des tribus non reconnues pour permettre à tous les Indiens d'Amérique de gagner le respect, les privilèges, la liberté religieuse, les droits fonciers et celui d'accéder à l'eau courante auxquels ils ont le droit".
"Les Etats-Unis doivent veiller à ce que l'eau et l'assainissement soient disponibles à un prix accessibles pour les populations", a encore souligné l'experte. "Garantir le droit à l'eau et l'assainissement pour tous nécessite un changement de paradigme - de nouvelles conceptions et approches de la promotion des droits de l'homme, qui créent plus de valeur en termes de santé publique, de développement communautaire et de protection des écosystèmes".
Estimant ensuite que "l'accès à l'eau et à l'assainissement doit aussi être assuré pour les personnes sans-abri", Catarina de Albuquerque a également indiqué que les lois locales interdisant la miction et la défécation publique pouvaient apparaître comme étant constitutionnelles, alors qu'elles étaient discriminatoires dans leurs applications. "Une telle discrimination se produit souvent parce que ces législations sont appliquées contre les personnes sans-abris, qui n'ont souvent pas accès à des toilettes publiques et n'ont aucune solution de rechange proposée", a-t-elle ajouté.
Evoquant ensuite la qualité de l'eau, elle a indiqué avoir "reçu des informations au sujet de graves problèmes dans diverses régions des États-Unis, qui suscitent des préoccupations pour la santé ainsi et les coûts supplémentaires générés pour obtenir de l'eau potable", tout en se félicitant que les États-Unis aient récemment rejoint le consensus existant à l'ONU sur la nécessité d'une résolution internationale reconnaissant le droit à l'eau potable, dérivé du droit à un niveau de vie suffisant. Ainsi, Catarina de Albuquerque a souligné les Etats du Massachusetts et de Pennsylvanie ont consacré le droit à l'eau dans leurs Constitutions, tandis qu'un projet de loi similaire est en cours d'adoption en Californie, l'experte indépendante « demande instamment au gouvernement américain de suivre le bon exemple de certains de ses Etats et de ratifier les traités internationaux qui protègent ce droit". Dans le même esprit, elle a également appelé le Département d'État et l'agence américaine d'aide au développement, USAID, à s'assurer que les projets d'adduction d'eau et d'assainissement financés étaient bien destinés aux personnes les plus nécessiteuses et étaient guidés par les normes internationales en vigueur dans ce domaine. Elle a notamment cité le projet de loi du sénateur Paul Simon "De l'eau pour les pauvres", le considérant comme le premier exemple montrant que la politique de l'eau des États-Unis reflète le respect des droits de l'homme.
"Au nom des droits de l'homme, toutes les personnes, sans discrimination, doivent avoir accès à l'eau potable et à l'assainissement, de manière abordable, acceptables, disponible et sûre. Les États doivent constamment prendre des mesures pour s'assurer que l'accès à ce droit fondamental est garanti", a-t-elle conclu.
Catarina de Albuquerque a rappelé que selon les normes internationales, l'existence et l'identité tribale ne dépendent pas de la reconnaissance de l'Etat fédéral ou de la reconnaissance de la tribu, et a invité "à une action en justice pour changer le statut des tribus non reconnues pour permettre à tous les Indiens d'Amérique de gagner le respect, les privilèges, la liberté religieuse, les droits fonciers et celui d'accéder à l'eau courante auxquels ils ont le droit".
"Les Etats-Unis doivent veiller à ce que l'eau et l'assainissement soient disponibles à un prix accessibles pour les populations", a encore souligné l'experte. "Garantir le droit à l'eau et l'assainissement pour tous nécessite un changement de paradigme - de nouvelles conceptions et approches de la promotion des droits de l'homme, qui créent plus de valeur en termes de santé publique, de développement communautaire et de protection des écosystèmes".
Estimant ensuite que "l'accès à l'eau et à l'assainissement doit aussi être assuré pour les personnes sans-abri", Catarina de Albuquerque a également indiqué que les lois locales interdisant la miction et la défécation publique pouvaient apparaître comme étant constitutionnelles, alors qu'elles étaient discriminatoires dans leurs applications. "Une telle discrimination se produit souvent parce que ces législations sont appliquées contre les personnes sans-abris, qui n'ont souvent pas accès à des toilettes publiques et n'ont aucune solution de rechange proposée", a-t-elle ajouté.
Evoquant ensuite la qualité de l'eau, elle a indiqué avoir "reçu des informations au sujet de graves problèmes dans diverses régions des États-Unis, qui suscitent des préoccupations pour la santé ainsi et les coûts supplémentaires générés pour obtenir de l'eau potable", tout en se félicitant que les États-Unis aient récemment rejoint le consensus existant à l'ONU sur la nécessité d'une résolution internationale reconnaissant le droit à l'eau potable, dérivé du droit à un niveau de vie suffisant. Ainsi, Catarina de Albuquerque a souligné les Etats du Massachusetts et de Pennsylvanie ont consacré le droit à l'eau dans leurs Constitutions, tandis qu'un projet de loi similaire est en cours d'adoption en Californie, l'experte indépendante « demande instamment au gouvernement américain de suivre le bon exemple de certains de ses Etats et de ratifier les traités internationaux qui protègent ce droit". Dans le même esprit, elle a également appelé le Département d'État et l'agence américaine d'aide au développement, USAID, à s'assurer que les projets d'adduction d'eau et d'assainissement financés étaient bien destinés aux personnes les plus nécessiteuses et étaient guidés par les normes internationales en vigueur dans ce domaine. Elle a notamment cité le projet de loi du sénateur Paul Simon "De l'eau pour les pauvres", le considérant comme le premier exemple montrant que la politique de l'eau des États-Unis reflète le respect des droits de l'homme.
"Au nom des droits de l'homme, toutes les personnes, sans discrimination, doivent avoir accès à l'eau potable et à l'assainissement, de manière abordable, acceptables, disponible et sûre. Les États doivent constamment prendre des mesures pour s'assurer que l'accès à ce droit fondamental est garanti", a-t-elle conclu.