Atlas sur la toxicomanie : Ressources pour la prévention et le traitement des troubles liés aux substances
Ce rapport, publié à l'occasion d'un séminaire international sur les systèmes de traitement de la toxicomanie organisé par l'OMS à Valence, en Espagne, recense les informations provenant de 147 pays, soit environ 88% de la population mondiale, et met plus particulièrement l'accent sur les pays à revenus faibles et intermédiaires.
"L'alcool et les drogues illicites nuisent à des millions de personnes, de manières multiples. Cela va de la dépendance à ces substances, aux problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires, le VIH, l'hépatite C ou le cancer. (...) Ce nouvel atlas sur la toxicomanie montre que les ressources pour réduire ce mal existent aujourd'hui dans différentes parties du monde. Il met aussi en évidence les lacunes importantes qui existent dans les services offerts aux malades, et qui doivent être surmontés", a précisé le Dr Shekhar Saxena, Directeur du département Santé mentale et abus de substances au sein de l'OMS.
Le rapport établit que beaucoup plus de personnes souffrent de troubles liés à l'alcool qu'à la consommation de drogues, mais que ces deux types de toxicomanie sont beaucoup plus fréquents chez les hommes que les femmes.
L'Atlas de l'Organisation Mondiale de la Santé présente une série de statistiques, comme les décès liés à l'alcool qui concernent chaque année en moyenne 35 personnes sur 100.000, et ceux liés aux drogues illicites, qui frappent quatre personnes 100.000.
Seulement deux-tiers des pays de la planète disposent d'un service ou de fonctionnaires spécialement responsables des traitements de la toxicomanie. Moins de la moitié des pays octroient un budget spécifique aux traitements de ces troubles, en particulier en Afrique qui est le continent avec le moins de pays ayant des politiques en matière de toxicomanie.
L'OMS estime que "les gouvernements doivent investir financièrement et octroyer des ressources et du personnel pour fournir des services efficaces permettant de prévenir et de traiter les troubles liés à la toxicomanie".
"L'alcool et les drogues illicites nuisent à des millions de personnes, de manières multiples. Cela va de la dépendance à ces substances, aux problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires, le VIH, l'hépatite C ou le cancer. (...) Ce nouvel atlas sur la toxicomanie montre que les ressources pour réduire ce mal existent aujourd'hui dans différentes parties du monde. Il met aussi en évidence les lacunes importantes qui existent dans les services offerts aux malades, et qui doivent être surmontés", a précisé le Dr Shekhar Saxena, Directeur du département Santé mentale et abus de substances au sein de l'OMS.
Le rapport établit que beaucoup plus de personnes souffrent de troubles liés à l'alcool qu'à la consommation de drogues, mais que ces deux types de toxicomanie sont beaucoup plus fréquents chez les hommes que les femmes.
L'Atlas de l'Organisation Mondiale de la Santé présente une série de statistiques, comme les décès liés à l'alcool qui concernent chaque année en moyenne 35 personnes sur 100.000, et ceux liés aux drogues illicites, qui frappent quatre personnes 100.000.
Seulement deux-tiers des pays de la planète disposent d'un service ou de fonctionnaires spécialement responsables des traitements de la toxicomanie. Moins de la moitié des pays octroient un budget spécifique aux traitements de ces troubles, en particulier en Afrique qui est le continent avec le moins de pays ayant des politiques en matière de toxicomanie.
L'OMS estime que "les gouvernements doivent investir financièrement et octroyer des ressources et du personnel pour fournir des services efficaces permettant de prévenir et de traiter les troubles liés à la toxicomanie".