Togo enquête (163.27 Ko)
Vendredi 27 novembre 2015, une personne a été tuée par balle au cours de nouveaux heurts entre les forces de sécurité et la population de la ville de Mango au nord du pays. La veille, un responsable des services de police a été tué par une foule en colère. Des manifestations avaient commencé depuis fin octobre dans la ville où les populations protestaient contre le projet de création d’une aire protégée. Trois manifestants ont été écrasés par un véhicule blindé de l'armée et deux autres tués par balle entre le 6 et le 7 novembre. Au moins 30 personnes dont deux policiers ont été blessées. 50 personnes ont été arrêtées dont trois sont toujours en détention.
"Rien ne peut justifier les violences graves ayant entrainé la mort de six manifestants et d’un policier. Les responsables, qu’ils soient des manifestants ou des éléments des forces de sécurité, doivent être identifiés, arrêtés et présentés devant la justice civile ordinaire dans le cadre d’un procès équitable", a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International.
"Rien ne peut justifier les violences graves ayant entrainé la mort de six manifestants et d’un policier. Les responsables, qu’ils soient des manifestants ou des éléments des forces de sécurité, doivent être identifiés, arrêtés et présentés devant la justice civile ordinaire dans le cadre d’un procès équitable", a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International.