Thailande répression.mp3 (148.57 Ko)
Les autorités ont en effet annulé jeudi 4 juin à la dernière minute cet événement, au cours duquel l’ONG Avocats thaïlandais pour les droits humains devait présenter son rapport sur les violations des droits humains commises depuis le coup d’État militaire de 2014. Selon les médias, les autorités ont déclaré qu’il était "susceptible de causer des troubles".
"Les autorités doivent cesser de réprimer la liberté de parole et de réunion pacifique au nom de la sécurité. L’annulation de cet événement montre leur volonté de faire taire les critiques et va à l’encontre de leur obligation de respecter la liberté d’expression. L’ONG Avocats thaïlandais pour les droits humains rendait public un rapport recensant toute une série d’atteintes aux droits humains commises depuis le coup d’État de 2014. Ironie du sort, elle dénonçait notamment l’annulation arbitraire par les autorités militaires de réunions et d’événements publics sur des sujets comme les droits humains : elles viennent d’en faire la preuve", a déclaré Rupert Abbott, directeur des recherches sur l’Asie du Sud-Est et le Pacifique à Amnesty International.
"Les autorités doivent cesser de réprimer la liberté de parole et de réunion pacifique au nom de la sécurité. L’annulation de cet événement montre leur volonté de faire taire les critiques et va à l’encontre de leur obligation de respecter la liberté d’expression. L’ONG Avocats thaïlandais pour les droits humains rendait public un rapport recensant toute une série d’atteintes aux droits humains commises depuis le coup d’État de 2014. Ironie du sort, elle dénonçait notamment l’annulation arbitraire par les autorités militaires de réunions et d’événements publics sur des sujets comme les droits humains : elles viennent d’en faire la preuve", a déclaré Rupert Abbott, directeur des recherches sur l’Asie du Sud-Est et le Pacifique à Amnesty International.