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Au lendemain de l’homicide délibéré de 13 civils, membres d’une même famille, dans le village de Baïda, l’organisation engage le gouvernement syrien à mettre immédiatement fin à toutes les exécutions extrajudiciaires.
"L'homicide de 13 membres d’une même famille, dont des femmes et des enfants, est déplorable", a estimé Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et MoyenOrient d’Amnesty International.
Les dépouilles de trois frères ont été découvertes juste devant leur maison, dans le village de Baïda, situé dans l’ouest de la Syrie, le 21 juillet 2013. Ils présentaient des blessures par balles. Quatre femmes de la famille et six enfants âgés de deux à 13 ans ont été retrouvés morts à l’intérieur de la maison. Ces homicides ont eu lieu peu après que des affrontements ont éclaté entre les forces pro-gouvernementales et des combattants de l’opposition, non loin de la maison de cette famille.
Ce triste épisode survient trois mois après le massacre de plus de 250 civils en mai 2013 dans le même village et dans la ville voisine de Banias. "Il est très préoccupant de constater que les civils à Baïda et Banias, notamment ceux qui vivent dans le voisinage des combattants de l’opposition, sont pris pour cibles dans le cadre d’une stratégie délibérée visant à déplacer de force autant de civils que possible, afin d’exposer davantage les combattants et de les priver d’une base locale de soutien", a expliqué Philip Luther.
Amnesty International demande que cessent toutes les attaques contre les civils. Elle tient les autorités syriennes pour directement responsables des violations commises par les milices soutenues par le gouvernement.
"L'homicide de 13 membres d’une même famille, dont des femmes et des enfants, est déplorable", a estimé Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et MoyenOrient d’Amnesty International.
Les dépouilles de trois frères ont été découvertes juste devant leur maison, dans le village de Baïda, situé dans l’ouest de la Syrie, le 21 juillet 2013. Ils présentaient des blessures par balles. Quatre femmes de la famille et six enfants âgés de deux à 13 ans ont été retrouvés morts à l’intérieur de la maison. Ces homicides ont eu lieu peu après que des affrontements ont éclaté entre les forces pro-gouvernementales et des combattants de l’opposition, non loin de la maison de cette famille.
Ce triste épisode survient trois mois après le massacre de plus de 250 civils en mai 2013 dans le même village et dans la ville voisine de Banias. "Il est très préoccupant de constater que les civils à Baïda et Banias, notamment ceux qui vivent dans le voisinage des combattants de l’opposition, sont pris pour cibles dans le cadre d’une stratégie délibérée visant à déplacer de force autant de civils que possible, afin d’exposer davantage les combattants et de les priver d’une base locale de soutien", a expliqué Philip Luther.
Amnesty International demande que cessent toutes les attaques contre les civils. Elle tient les autorités syriennes pour directement responsables des violations commises par les milices soutenues par le gouvernement.