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"Plus de dix ans après la dernière évaluation du bilan du Sri Lanka par le Comité, il est alarmant de voir qu'un si grand nombre des problèmes relatifs aux droits humains soulevés à l'époque restent d'actualité dans ce pays, et de constater que le gouvernement ne s'y est pas attaqué, contrairement à ce qu'il avait promis. Le Sri Lanka continue à invoquer des lois draconiennes pour museler l'opposition. Le recours à la torture et aux disparitions forcées continue en toute impunité, de même que les atteintes à la liberté d'expression et d'association. Les autorités sri-lankaises doivent en outre rendre des comptes pour les agressions visant les minorités religieuses, qui sont en hausse. Les autorités sri-lankaises ont promis à maintes reprises de se préoccuper de questions pressantes en matière de droits humains, mais elles ne passent quasiment jamais aux actes. L'évaluation menée par le Comité est l'occasion pour la communauté internationale de souligner ce décalage, et de pousser le gouvernement à prendre de véritables mesures", a déclaré David Griffiths, directeur adjoint du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
La nature et l'ampleur des violations de droits humains commises au Sri Lanka ont connu de forts changements depuis la dernière évaluation, en 2002. Le pays est passé d'un cessez-le-feu prolongé à un conflit armé intensif avec les Tigres libérateurs de l'Eelam tamoul. Les combats ont pris fin en 2009 et la période d'après-conflit est marquée par de graves violations des droits humains.
La nature et l'ampleur des violations de droits humains commises au Sri Lanka ont connu de forts changements depuis la dernière évaluation, en 2002. Le pays est passé d'un cessez-le-feu prolongé à un conflit armé intensif avec les Tigres libérateurs de l'Eelam tamoul. Les combats ont pris fin en 2009 et la période d'après-conflit est marquée par de graves violations des droits humains.