Atterrissage dans la douleur
Photos (c) Dean Treml, Felix Wölk, Vitek Ludvik pour Red Bull Photofiles
Avant de pouvoir être le premier athlète à rejoindre les côtes monégasques et à plonger face aux yachts luxueux, gravant au passage son nom dans l’histoire des sports extrêmes, Maurer a dû surpasser toutes les limites physiques et mentales pour parcourir les 1376 kilomètres de la course d’aventure la plus dure de notre époque ; et comment : lors de son atterrissage final, il avait pas moins de deux jours d’avance sur ses concurrents. Maurer écrit une page de l’histoire des sports extrêmes : avec deux bons jours d’avance à l’arrivée, il est le digne successeur du vainqueur de 2007, Alex Hofer (SUI).
Il a surmonté les points de passage du Gaisberg (AUT), du Watzmann (ALL), du Grossglockner (AUT), du Marmolada (ITA), du Cervin (SUI), du Mont Blanc (FRA) et du Mont Gros (FRA) en solitaire. Les caprices de la météo, avec de fortes pluies, la tempête ou la chaleur extrême. Des milliers de kilomètres de dénivelé sur des terrains peu praticables et des vols aux limites du possible. Des ampoules saignantes aux pieds et le manque de sommeil. Tout cela a mis Christian Maurer pour le moins à rude épreuve.
Pendant que 17 des 30 athlètes sont encore loin d’être à bon port (12 autres ont abandonné ou ont été disqualifiés), Maurer peut désormais soigner ses plaies (ouvertes) : "Je suis physiquement vidé. Pendant quelques jours, je ne vais pas faire un mètre. J’ai côtoyé en permanence mes limites, mais je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis l’atterrissage dans l’eau. Au moins mentalement."
Maurer a passé 42,17 heures dans les airs, a couru pendant 87,32 heures et ne s’est octroyé que 100 heures de repos. Au total, il a parcouru à pied 34890 mètres de dénivelé et a survolé 999 kilomètres accroché à son parachute, sur un parcours total de 1376 kilomètres.
L’arrivée reste ouverte pendant 48 heures. Les athlètes qui n’arriveront pas dans les temps à Monaco ne seront pas classés. Les autres marches du podium font l’objet d’une lutte acharnée entre son compatriote Alex Hofer (encore à 153 kilomètres de Monaco) et un groupe de poursuivants composé d’athlètes venus d’Angleterre, des États-Unis, de Finlande, de Russie et d’Allemagne. En 2007, cinq participants ont réussi à rejoindre la Principauté.
Sur www.redbullxalps.com, vous pouvez suivre le déroulement de la course minute par minute, 24 heures sur 24, par Live Tracking.
Il a surmonté les points de passage du Gaisberg (AUT), du Watzmann (ALL), du Grossglockner (AUT), du Marmolada (ITA), du Cervin (SUI), du Mont Blanc (FRA) et du Mont Gros (FRA) en solitaire. Les caprices de la météo, avec de fortes pluies, la tempête ou la chaleur extrême. Des milliers de kilomètres de dénivelé sur des terrains peu praticables et des vols aux limites du possible. Des ampoules saignantes aux pieds et le manque de sommeil. Tout cela a mis Christian Maurer pour le moins à rude épreuve.
Pendant que 17 des 30 athlètes sont encore loin d’être à bon port (12 autres ont abandonné ou ont été disqualifiés), Maurer peut désormais soigner ses plaies (ouvertes) : "Je suis physiquement vidé. Pendant quelques jours, je ne vais pas faire un mètre. J’ai côtoyé en permanence mes limites, mais je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis l’atterrissage dans l’eau. Au moins mentalement."
Maurer a passé 42,17 heures dans les airs, a couru pendant 87,32 heures et ne s’est octroyé que 100 heures de repos. Au total, il a parcouru à pied 34890 mètres de dénivelé et a survolé 999 kilomètres accroché à son parachute, sur un parcours total de 1376 kilomètres.
L’arrivée reste ouverte pendant 48 heures. Les athlètes qui n’arriveront pas dans les temps à Monaco ne seront pas classés. Les autres marches du podium font l’objet d’une lutte acharnée entre son compatriote Alex Hofer (encore à 153 kilomètres de Monaco) et un groupe de poursuivants composé d’athlètes venus d’Angleterre, des États-Unis, de Finlande, de Russie et d’Allemagne. En 2007, cinq participants ont réussi à rejoindre la Principauté.
Sur www.redbullxalps.com, vous pouvez suivre le déroulement de la course minute par minute, 24 heures sur 24, par Live Tracking.
Photos (c) Dean Treml, Felix Wölk, Vitek Ludvik pour Red Bull Photofiles
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