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Le 9 décembre 2012, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une manifestation pacifique, tuant six personnes sur place. Deux autres manifestants sont morts plus tard à l'hôpital. La manifestation faisait suite à la mort de deux hommes, lors d'une flambée de violence entre jeunes et forces de sécurité le jour précédent.
"Huit manifestants pacifiques sont morts aux mains des forces de sécurité et, apparemment, personne n'a encore été inculpé ni poursuivi cinq mois plus tard. L'affaire crée un précédent fâcheux pour ce nouveau pays, et sape la liberté d'expression et de réunion pacifique", a déclaré Daniel Bekele, directeur du programme Afrique de Human Rights Watch.
La manifestation du 9 décembre 2012 et l'homicide dont ont été victimes deux hommes lors d'une flambée de violence la veille ont eu lieu pendant une période de troubles civils à Wau, capitale de l'État du Bahr el Ghazal occidental, faisant suite d'une décision visant à déplacer un siège administratif à l'extérieur de la ville.
Amnesty International s'est rendue à Wau, et a publié un rapport sur ces violences en février 2013. Human Rights Watch a pour sa part envoyé une mission à Wau en février et en mai 2013. Selon les informations recueillies, les forces de sécurité n'ont pas cherché à contrôler ou à disperser la foule par des moyens non violents ou non meurtriers avant d'ouvrir le feu sur les manifestants. Elles n'ont donné aucun avertissement de leur intention d'utiliser des armes à feu, ni tenté d'éviter ou de limiter les morts ou les blessés.
"Les forces de sécurité ont pour mission de protéger les vies humaines et de faire respecter la loi. Il est donc tout à fait inacceptable pour ces forces d'utiliser des balles réelles contre des manifestants pacifiques", a déclaré Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d'Amnesty International.
Selon les normes internationales, tout usage, même prétendument accidentel, de la force létale dans les opérations de maintien de l'ordre doit faire l'objet d'une enquête indépendante et impartiale.
"Huit manifestants pacifiques sont morts aux mains des forces de sécurité et, apparemment, personne n'a encore été inculpé ni poursuivi cinq mois plus tard. L'affaire crée un précédent fâcheux pour ce nouveau pays, et sape la liberté d'expression et de réunion pacifique", a déclaré Daniel Bekele, directeur du programme Afrique de Human Rights Watch.
La manifestation du 9 décembre 2012 et l'homicide dont ont été victimes deux hommes lors d'une flambée de violence la veille ont eu lieu pendant une période de troubles civils à Wau, capitale de l'État du Bahr el Ghazal occidental, faisant suite d'une décision visant à déplacer un siège administratif à l'extérieur de la ville.
Amnesty International s'est rendue à Wau, et a publié un rapport sur ces violences en février 2013. Human Rights Watch a pour sa part envoyé une mission à Wau en février et en mai 2013. Selon les informations recueillies, les forces de sécurité n'ont pas cherché à contrôler ou à disperser la foule par des moyens non violents ou non meurtriers avant d'ouvrir le feu sur les manifestants. Elles n'ont donné aucun avertissement de leur intention d'utiliser des armes à feu, ni tenté d'éviter ou de limiter les morts ou les blessés.
"Les forces de sécurité ont pour mission de protéger les vies humaines et de faire respecter la loi. Il est donc tout à fait inacceptable pour ces forces d'utiliser des balles réelles contre des manifestants pacifiques", a déclaré Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d'Amnesty International.
Selon les normes internationales, tout usage, même prétendument accidentel, de la force létale dans les opérations de maintien de l'ordre doit faire l'objet d'une enquête indépendante et impartiale.