Le 15 septembre 2012, elle a été convoquée par le procureur en charge des crimes contre l’État et citée à comparaître devant le tribunal pénal de Khartoum. Deux des infractions dont elle est accusée – "atteinte au système constitutionnel" et "guerre contre l’État" – entrent dans la catégorie des crimes contre l’État et sont passibles de la peine de mort.
Cette femme – qui appartient au groupe ethnique nouba, installé au Kordofan du Sud – a été arrêtée pour la première fois le 15 mars 2012 par des agents du Service national de la sûreté et du renseignement et maintenue à l’isolement pendant les trois premiers mois de sa détention. Elle a ensuite été transférée à la prison d’Omdurman, à Khartoum, où elle est toujours détenue. Avant son arrestation, elle offrait, à titre bénévole, une aide humanitaire aux personnes déplacées venant du Kordofan du Sud.
En juin 2011, elle est apparue sur YouTube dans une vidéo où elle dénonçait les conditions régnant dans les zones du Kordofan du Sud touchées par le conflit et appelait à un cessez-le-feu.
"Amnesty International estime que Jalila Khamis Koko est détenue en raison de son action humanitaire et pour avoir exprimé ses opinions, pourtant pacifiquement. Elle doit être libérée immédiatement et sans condition", a déclaré Audrey Gaughran, directrice d’Amnesty International pour l’Afrique.
Pendant sa détention à l’isolement, Jalila Khamis Koko a vu son état de santé se dégrader et elle souffre actuellement d’une hypertension imputable au stress. Amnesty International exhorte les autorités à abandonner toutes les charges retenues contre elle, à veiller à ce qu’elle ne soit soumise ni à des actes de torture ni à d’autres mauvais traitements et à lui permettre d’entrer en contact avec ses avocats et sa famille.
Cette femme – qui appartient au groupe ethnique nouba, installé au Kordofan du Sud – a été arrêtée pour la première fois le 15 mars 2012 par des agents du Service national de la sûreté et du renseignement et maintenue à l’isolement pendant les trois premiers mois de sa détention. Elle a ensuite été transférée à la prison d’Omdurman, à Khartoum, où elle est toujours détenue. Avant son arrestation, elle offrait, à titre bénévole, une aide humanitaire aux personnes déplacées venant du Kordofan du Sud.
En juin 2011, elle est apparue sur YouTube dans une vidéo où elle dénonçait les conditions régnant dans les zones du Kordofan du Sud touchées par le conflit et appelait à un cessez-le-feu.
"Amnesty International estime que Jalila Khamis Koko est détenue en raison de son action humanitaire et pour avoir exprimé ses opinions, pourtant pacifiquement. Elle doit être libérée immédiatement et sans condition", a déclaré Audrey Gaughran, directrice d’Amnesty International pour l’Afrique.
Pendant sa détention à l’isolement, Jalila Khamis Koko a vu son état de santé se dégrader et elle souffre actuellement d’une hypertension imputable au stress. Amnesty International exhorte les autorités à abandonner toutes les charges retenues contre elle, à veiller à ce qu’elle ne soit soumise ni à des actes de torture ni à d’autres mauvais traitements et à lui permettre d’entrer en contact avec ses avocats et sa famille.
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