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Ce rapport, intitulé "Excessive and deadly: The use of force, detention and torture against protesters in Sudan", examine un certain nombre d’informations faisant état de violations des droits humains commises ces deux dernières années contre des manifestants qui, dans la majorité des cas, se comportaient de manière pacifique. Il met en évidence une série inquiétante d’arrestations et de détentions arbitraires, d’actes de torture et de cas d’usage excessif de la force - notamment l’utilisation de balles réelles, qui a fait de très nombreux morts et blessés. Il fait ressortir aussi un climat d’impunité généralisé dans lequel les responsables présumés de ces violations ne sont pas amenés à rendre compte de leurs actes.
"La répression violente de la contestation, cela signifie que l’on emploie matraques, coups et tirs contre des personnes qui expriment un mécontentement légitime face aux mesures d’austérité et aux abus du gouvernement", a déclaré Manar Idriss, chercheuse sur le Soudan à Amnesty International.
"L’usage par les services de sécurité d’une force injustifiée ou disproportionnée, y compris parfois d’une force meurtrière, est le signe d’une volonté délibérée d’écraser la contestation. Fait alarmant mais emblématique de la culture de l’impunité qui prévaut au Soudan, les membres des forces de sécurité ne sont pas amenés à rendre de comptes", a déclaré Katherine Perks, directrice de programme à l’ACJPS.
"La répression violente de la contestation, cela signifie que l’on emploie matraques, coups et tirs contre des personnes qui expriment un mécontentement légitime face aux mesures d’austérité et aux abus du gouvernement", a déclaré Manar Idriss, chercheuse sur le Soudan à Amnesty International.
"L’usage par les services de sécurité d’une force injustifiée ou disproportionnée, y compris parfois d’une force meurtrière, est le signe d’une volonté délibérée d’écraser la contestation. Fait alarmant mais emblématique de la culture de l’impunité qui prévaut au Soudan, les membres des forces de sécurité ne sont pas amenés à rendre de comptes", a déclaré Katherine Perks, directrice de programme à l’ACJPS.