Ouf, cette parution n’est en rien un enième essai sur « la crise »... C’est-à-dire classiquement un regard posé sur le passé avec la tentation, au fil des pages, de trouver une justification à des défaillances collectives dont beaucoup cherchent à s’extraire... Non, c’est un avenir qui reste à écrire que nous propose ce duo inédit d’auteurs éminents, l’un et l’autre, professeur d’université, grand économiste et auteur à succès, lauréats des deux dernières éditions du Prix Turgot.
« La crise continue de battre son plein, elle n’est pas finie... » et si l’exercice de prospective auquel les deux auteurs se livrent pour nous conduire en 2025 peut donner le frisson, on peut espérer qu’il relève de la science fiction et qu’il s’agit de conjurer le mauvais sort.
Quoique...
Aussi l’analyse qu’ils portent sur la vraie nature de la crise (modèle de croissance dangereux, rentabilité du capital exigée trop forte, absence de contrôle de la liquidité mondiale, caractère procyclique des normes de la finance mondiale) est-elle assez classique mais le recensement des pièges à éviter et tout particulièrement du risque de protectionnisme généralisé constituent une contribution originale et frappée du sceau du bon sens à la réflexion des experts et des dirigeants.
Les auteurs considèrent que la gravité de la crise dépendra principalement de la montée ou non des tensions protectionnistes et de la qualité de la gestion des états face à ce risque.
Aussi proposent-ils, de concert, un scénario coopératif monétaire, budgétaire, industriel, commercial et social : un plan de relance concerté à l’échelon mondial.
Il existe de multiples façons de sortir de la crise « par le haut » avec de l’imagination et du volontarisme : avec un dernier enseignement, le libre échange est le privilège des « forts ». L’Angleterre a su l’imposer dans la deuxième partie du XIXe siècle et l’Amérique au lendemain de la seconde guerre mondiale, la Chine saura-t-elle en faire de même demain ?
« La crise continue de battre son plein, elle n’est pas finie... » et si l’exercice de prospective auquel les deux auteurs se livrent pour nous conduire en 2025 peut donner le frisson, on peut espérer qu’il relève de la science fiction et qu’il s’agit de conjurer le mauvais sort.
Quoique...
Aussi l’analyse qu’ils portent sur la vraie nature de la crise (modèle de croissance dangereux, rentabilité du capital exigée trop forte, absence de contrôle de la liquidité mondiale, caractère procyclique des normes de la finance mondiale) est-elle assez classique mais le recensement des pièges à éviter et tout particulièrement du risque de protectionnisme généralisé constituent une contribution originale et frappée du sceau du bon sens à la réflexion des experts et des dirigeants.
Les auteurs considèrent que la gravité de la crise dépendra principalement de la montée ou non des tensions protectionnistes et de la qualité de la gestion des états face à ce risque.
Aussi proposent-ils, de concert, un scénario coopératif monétaire, budgétaire, industriel, commercial et social : un plan de relance concerté à l’échelon mondial.
Il existe de multiples façons de sortir de la crise « par le haut » avec de l’imagination et du volontarisme : avec un dernier enseignement, le libre échange est le privilège des « forts ». L’Angleterre a su l’imposer dans la deuxième partie du XIXe siècle et l’Amérique au lendemain de la seconde guerre mondiale, la Chine saura-t-elle en faire de même demain ?