Yong Vui Kong, qui avait 19 ans lorsqu'il a été arrêté en possession de 47 grammes d'héroïne, en 2007, a épuisé toutes ses autres voies de recours. Le 4 avril, la Cour suprême a rejeté son troisième et dernier appel, qu'il avait déposé en arguant du fait qu'il avait été victime d'une inégalité de traitement devant la loi.
"Des pays du monde entier ont aboli l'application obligatoire de la peine de mort parce qu'elle ne permet pas aux tribunaux de prendre en considération la situation de l'accusé et les circonstances de l'infraction. Yong Vui Kong ne doit pas subir ce châtiment cruel et dégradant", a indiqué Lance Lattig, spécialiste de Singapour à Amnesty International.
Dans une lettre ouverte, Amnesty International et l'ADPAN ont engagé le ministre de la Justice et des Affaires étrangères ainsi que d'autres membres du gouvernement à intervenir et à se prononcer en faveur d'une grâce pour Yong Vui Kong, à instaurer un moratoire sur la peine capitale et à suspendre les exécutions. Une grâce octroyée par le président sur les conseils du gouvernement est le dernier espoir de Yong Vui Kong. Son avocat a cité la décision du parquet général de Singapour de ne pas poursuivre le cerveau présumé de ce trafic, abandonnant les 26 charges retenues contre le Singapourien pour le compte duquel Yong Vui Kong agissait.
"Les charges retenues contre l'homme à la tête de ce cartel ont été abandonnées, tandis que Yong Vui Kong, jeune homme pauvre âgé de seulement 19 ans à l'époque, va être mis à mort. Aucun système de justice éclairé ne saurait justifier ce résultat", a souligné M. Ravi, avocat de Yong Vui Kong et membre de l'ADPAN.
Yong Vui Kong a été condamné à mort en 2008 en vertu de la Loi singapourienne relative à l'usage illicite de stupéfiants, qui prévoit la peine de mort pour toute personne arrêtée en possession de plus de 15 g d'héroïne. L'affaire suscite de l'émoi dans le monde entier. En Malaisie, Anifah Aman, ministre des Affaires étrangères, et des législateurs ont demandé aux autorités singapouriennes de gracier le jeune homme.
Le président singapourien peut uniquement octroyer une grâce sur les conseils du gouvernement. Seuls six condamnés à mort ont été graciés depuis l'indépendance, en 1965. Amnesty International s'oppose sans réserve à la peine de mort quelles que soient les circonstances.
*L'ADPAN est un réseau régional indépendant composé d'avocats, d'organisations non gouvernementales et de groupes de la société civile de 24 pays, dont Singapour. Il fait campagne en faveur de l'abolition de la peine de mort à travers la région Asie-Pacifique.
"Des pays du monde entier ont aboli l'application obligatoire de la peine de mort parce qu'elle ne permet pas aux tribunaux de prendre en considération la situation de l'accusé et les circonstances de l'infraction. Yong Vui Kong ne doit pas subir ce châtiment cruel et dégradant", a indiqué Lance Lattig, spécialiste de Singapour à Amnesty International.
Dans une lettre ouverte, Amnesty International et l'ADPAN ont engagé le ministre de la Justice et des Affaires étrangères ainsi que d'autres membres du gouvernement à intervenir et à se prononcer en faveur d'une grâce pour Yong Vui Kong, à instaurer un moratoire sur la peine capitale et à suspendre les exécutions. Une grâce octroyée par le président sur les conseils du gouvernement est le dernier espoir de Yong Vui Kong. Son avocat a cité la décision du parquet général de Singapour de ne pas poursuivre le cerveau présumé de ce trafic, abandonnant les 26 charges retenues contre le Singapourien pour le compte duquel Yong Vui Kong agissait.
"Les charges retenues contre l'homme à la tête de ce cartel ont été abandonnées, tandis que Yong Vui Kong, jeune homme pauvre âgé de seulement 19 ans à l'époque, va être mis à mort. Aucun système de justice éclairé ne saurait justifier ce résultat", a souligné M. Ravi, avocat de Yong Vui Kong et membre de l'ADPAN.
Yong Vui Kong a été condamné à mort en 2008 en vertu de la Loi singapourienne relative à l'usage illicite de stupéfiants, qui prévoit la peine de mort pour toute personne arrêtée en possession de plus de 15 g d'héroïne. L'affaire suscite de l'émoi dans le monde entier. En Malaisie, Anifah Aman, ministre des Affaires étrangères, et des législateurs ont demandé aux autorités singapouriennes de gracier le jeune homme.
Le président singapourien peut uniquement octroyer une grâce sur les conseils du gouvernement. Seuls six condamnés à mort ont été graciés depuis l'indépendance, en 1965. Amnesty International s'oppose sans réserve à la peine de mort quelles que soient les circonstances.
*L'ADPAN est un réseau régional indépendant composé d'avocats, d'organisations non gouvernementales et de groupes de la société civile de 24 pays, dont Singapour. Il fait campagne en faveur de l'abolition de la peine de mort à travers la région Asie-Pacifique.
Singapour.mp3 (345.43 Ko)