"Prévenir, protéger, vacciner"
Les enfants, mais aussi les adultes, doivent suivre le calendrier vaccinal. Dessin (c) Guillaume Guedre.
La Semaine de la vaccination a été créée en 2005 par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Elle a aujourd’hui lieu dans plus de 200 pays à travers le monde. En France, elle est organisée par le ministère de la santé et Santé publique France. Les ARS (Agences Régionales de Santé) coordonnent le mouvement en région. Mais d’autres structures sont également impliquées: les centres de vaccination, les centres de protection maternelle et infantile, les établissements de santé, les associations…
"Prévenir, protéger, vacciner", tel est le slogan de la Semaine de la vaccination 2019. Les objectifs de cette campagne sont clairs: renforcer le niveau de confiance et d’adhésion de la population dans la vaccination et inciter les Français à se faire vacciner et à vacciner leur entourage. L’année dernière, onze vaccins sont devenus obligatoires chez les enfants nés après le 1er janvier 2018. Il s’agit de ceux contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, l’Haemophilus influenzae b, la coqueluche, le méningocoque C et le pneumocoque. Cette mesure a pour but de lutter contre les épidémies qui réapparaissent dans notre pays en raison d’une couverture vaccinale insuffisante, notamment chez les nourrissons. Ainsi, de nombreux cas de rougeole ont été déclarés en France depuis plusieurs années; une pathologie qui peut entraîner des complications graves comme une encéphalite voire le décès du patient.
"Prévenir, protéger, vacciner", tel est le slogan de la Semaine de la vaccination 2019. Les objectifs de cette campagne sont clairs: renforcer le niveau de confiance et d’adhésion de la population dans la vaccination et inciter les Français à se faire vacciner et à vacciner leur entourage. L’année dernière, onze vaccins sont devenus obligatoires chez les enfants nés après le 1er janvier 2018. Il s’agit de ceux contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, l’Haemophilus influenzae b, la coqueluche, le méningocoque C et le pneumocoque. Cette mesure a pour but de lutter contre les épidémies qui réapparaissent dans notre pays en raison d’une couverture vaccinale insuffisante, notamment chez les nourrissons. Ainsi, de nombreux cas de rougeole ont été déclarés en France depuis plusieurs années; une pathologie qui peut entraîner des complications graves comme une encéphalite voire le décès du patient.
La guerre des anti-vaccins
La diminution de la couverture vaccinale en France vient également des craintes de la population. Entre méfiance vis-à-vis des industries pharmaceutiques et discours des anti-vaccins, le doute s’installe dans de nombreux foyers.
En effet, depuis les années 1990, de nombreux vaccins ont été accusés de provoquer des maladies neurologiques ou auto-immunes comme la sclérose en plaques. Mais les études épidémiologiques menées entre les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas n’ont montré aucune augmentation de ces pathologies chez les sujets ayant reçu les vaccins. Autre crainte fréquente, celle de la présence d’aluminium dans les vaccins. Une fois de plus, avec le recul de millions de vaccinations, il n’y a pour l’instant aucune preuve scientifique imposant son retrait. Son utilisation vient du fait qu’il s’agit de l’adjuvant le plus efficace pour stimuler la production d’anticorps et par conséquent une réponse immunitaire à long terme.
Enfin, si des réactions aux vaccins sont possibles, elles se limitent dans la très grande majorité des cas à une douleur au niveau du point d’injection ou de la fièvre. Mais la balance bénéfices-risques demeure en faveur des vaccins comme le rappelle l’OMS: "vous courez un risque beaucoup plus grand si vous contractez la maladie évitable par la vaccination que si vous vous faites vacciner contre celle-ci". Sandra Bornot, pharmacien à Pertuis, confirme. "Se faire vacciner, c’est un geste citoyen. C’est se protéger soi-même et protéger les autres. Des centaines de millions de vies ont été sauvées grâce aux vaccins! Les gens n’ont plus peur de maladies comme le tétanos ou la poliomyélite parce qu’ils ne les voient plus, mais elles pourraient réapparaître en l’absence de vaccination de masse. Dans les pays en voie de développement, elles tuent toujours. Les discours anti-vaccins ne sont entendus que dans les pays riches".
En effet, depuis les années 1990, de nombreux vaccins ont été accusés de provoquer des maladies neurologiques ou auto-immunes comme la sclérose en plaques. Mais les études épidémiologiques menées entre les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas n’ont montré aucune augmentation de ces pathologies chez les sujets ayant reçu les vaccins. Autre crainte fréquente, celle de la présence d’aluminium dans les vaccins. Une fois de plus, avec le recul de millions de vaccinations, il n’y a pour l’instant aucune preuve scientifique imposant son retrait. Son utilisation vient du fait qu’il s’agit de l’adjuvant le plus efficace pour stimuler la production d’anticorps et par conséquent une réponse immunitaire à long terme.
Enfin, si des réactions aux vaccins sont possibles, elles se limitent dans la très grande majorité des cas à une douleur au niveau du point d’injection ou de la fièvre. Mais la balance bénéfices-risques demeure en faveur des vaccins comme le rappelle l’OMS: "vous courez un risque beaucoup plus grand si vous contractez la maladie évitable par la vaccination que si vous vous faites vacciner contre celle-ci". Sandra Bornot, pharmacien à Pertuis, confirme. "Se faire vacciner, c’est un geste citoyen. C’est se protéger soi-même et protéger les autres. Des centaines de millions de vies ont été sauvées grâce aux vaccins! Les gens n’ont plus peur de maladies comme le tétanos ou la poliomyélite parce qu’ils ne les voient plus, mais elles pourraient réapparaître en l’absence de vaccination de masse. Dans les pays en voie de développement, elles tuent toujours. Les discours anti-vaccins ne sont entendus que dans les pays riches".
Semaine Vaccination.mp3 (1.37 Mo)