Plus d'un million de bébés prématurés meurent peu après leur naissance; en plus un nombre incalculable d'autres prématurés souffriront d'une incapacité à vie d'ordre physique, neurologique ou pédagogique, à un prix souvent très élevé pour les familles et la société, précise ce rapport intitulé "Arrivés trop tôt: rapport des efforts mondiaux portant sur les naissances prématurées".
On estime que trois quarts de ces bébés prématurés du monde auraient pu survivre, sans que l'on ait forcément besoin de recourir à des soins onéreux, si des traitements et des soins de prévention éprouvés et peu coûteux avaient été disponibles, selon plus de 100 spécialistes qui ont contribué au rapport, représentant près de 40 agences de l'ONU, universités et organismes.
Les principaux auteurs du rapport, produit par la Fondation March of Dimes, le Partenariat pour la santé maternelle, du nouveau-né et de l'enfant, l'ONG Save the Children et l'OMS, offrent un plan détaillé des actions requises pour réduire à la fois le nombre de décès et de naissances prématurés. Les naissances prématurées présentent un problème négligé, comme l'affirment les principaux acteurs en santé mondiale.
"Tous les nouveau-nés sont vulnérables, bien que les bébés prématurés le soient excessivement plus", a souligné le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, auteur de l'avant-propos du rapport, qui considère que les efforts visant à réduire les naissances et les décès prématurés comme une partie intégrale de sa Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant.
"Être né trop tôt est une cause de mortalité non reconnue", a indiqué le Dr Joy Lawn, co-rédactrice du rapport et directrice de Save the Children. "En effet, les naissances prématurées représentent près de la moitié de la totalité des décès chez les nouveau-nés dans le monde et sont actuellement la deuxième principale cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans, derrière la pneumonie", a-t-elle ajouté.
De nouvelles statistiques publiées dans le rapport illustrent à la fois l'ampleur du problème et la présence de disparités entre les pays. Parmi les 11 pays qui affichent des taux de naissance prématurée supérieurs à 15%, seulement deux ne sont pas d'Afrique subsaharienne. Les naissances prématurées représentent 11,1% des naissances vivantes dans le monde, dont 60% proviennent d'Asie du Sud et d'Afrique subsaharienne. Dans les pays les plus pauvres, on compte en moyenne 12% de bébés nés prématurément, comparativement à 9% pour les pays à revenu plus élevé.
Cependant, le problème des naissances prématurées ne concerne pas uniquement les pays à faible revenu. En effet, les États-Unis et le Brésil figurent parmi les 10 premiers pays qui affichent les taux les plus élevés de naissance prématurée. Par exemple, aux États-Unis, environ 12% de l'ensemble des naissances, soit plus d'une naissance sur neuf, est prématurée.
Ci-dessous en audio: Docteur José Belizán, éditeur principal de "Arrivés trop tôt: rapport des efforts mondiaux portant sur les naissances prématurées". Propos recueillis par Cristina Silveiro
On estime que trois quarts de ces bébés prématurés du monde auraient pu survivre, sans que l'on ait forcément besoin de recourir à des soins onéreux, si des traitements et des soins de prévention éprouvés et peu coûteux avaient été disponibles, selon plus de 100 spécialistes qui ont contribué au rapport, représentant près de 40 agences de l'ONU, universités et organismes.
Les principaux auteurs du rapport, produit par la Fondation March of Dimes, le Partenariat pour la santé maternelle, du nouveau-né et de l'enfant, l'ONG Save the Children et l'OMS, offrent un plan détaillé des actions requises pour réduire à la fois le nombre de décès et de naissances prématurés. Les naissances prématurées présentent un problème négligé, comme l'affirment les principaux acteurs en santé mondiale.
"Tous les nouveau-nés sont vulnérables, bien que les bébés prématurés le soient excessivement plus", a souligné le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, auteur de l'avant-propos du rapport, qui considère que les efforts visant à réduire les naissances et les décès prématurés comme une partie intégrale de sa Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant.
"Être né trop tôt est une cause de mortalité non reconnue", a indiqué le Dr Joy Lawn, co-rédactrice du rapport et directrice de Save the Children. "En effet, les naissances prématurées représentent près de la moitié de la totalité des décès chez les nouveau-nés dans le monde et sont actuellement la deuxième principale cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans, derrière la pneumonie", a-t-elle ajouté.
De nouvelles statistiques publiées dans le rapport illustrent à la fois l'ampleur du problème et la présence de disparités entre les pays. Parmi les 11 pays qui affichent des taux de naissance prématurée supérieurs à 15%, seulement deux ne sont pas d'Afrique subsaharienne. Les naissances prématurées représentent 11,1% des naissances vivantes dans le monde, dont 60% proviennent d'Asie du Sud et d'Afrique subsaharienne. Dans les pays les plus pauvres, on compte en moyenne 12% de bébés nés prématurément, comparativement à 9% pour les pays à revenu plus élevé.
Cependant, le problème des naissances prématurées ne concerne pas uniquement les pays à faible revenu. En effet, les États-Unis et le Brésil figurent parmi les 10 premiers pays qui affichent les taux les plus élevés de naissance prématurée. Par exemple, aux États-Unis, environ 12% de l'ensemble des naissances, soit plus d'une naissance sur neuf, est prématurée.
Ci-dessous en audio: Docteur José Belizán, éditeur principal de "Arrivés trop tôt: rapport des efforts mondiaux portant sur les naissances prématurées". Propos recueillis par Cristina Silveiro
Prematures.mp3 (351.94 Ko)