Plus de 200 personnes tuées lors d'une opération militaire en 1982 dans la région de San Vicente, dans le nord du pays. Il est difficile de confirmer précisément combien de personnes ont péri ce jour-là. Les soldats du bataillon Atlacatl, entraînés par les États-Unis, auraient jeté de l'acide sur certains cadavres, tandis que de nombreux corps ont été emportés par la rivière.
En 1992, certaines victimes ont porté plainte auprès des autorités, leur demandant d'enquêter sur les crimes et de traduire les responsables présumés en justice. Rien n'a encore été fait.
"Ceux qui ont survécu et les proches de ceux qui ont été assassinés à El Calabozo revivent sans fin cette tragique journée, comme si c'était hier. En refusant de traduire en justice tous ceux qui ont ordonné ou perpétré ce massacre, les autorités salvadoriennes aggravent leur douleur et leur traumatisme. Au bout de 30 ans, il est temps de mettre un terme à cette parodie en accordant enfin des réparations aux victimes et à leurs familles, et en poursuivant en justice les responsables de ce crime terrible", a indiqué Esther Major, chercheuse sur le Salvador à Amnesty International.
En 1992, certaines victimes ont porté plainte auprès des autorités, leur demandant d'enquêter sur les crimes et de traduire les responsables présumés en justice. Rien n'a encore été fait.
"Ceux qui ont survécu et les proches de ceux qui ont été assassinés à El Calabozo revivent sans fin cette tragique journée, comme si c'était hier. En refusant de traduire en justice tous ceux qui ont ordonné ou perpétré ce massacre, les autorités salvadoriennes aggravent leur douleur et leur traumatisme. Au bout de 30 ans, il est temps de mettre un terme à cette parodie en accordant enfin des réparations aux victimes et à leurs familles, et en poursuivant en justice les responsables de ce crime terrible", a indiqué Esther Major, chercheuse sur le Salvador à Amnesty International.
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