Photo: United Nations
Illustrant son propos, M. Gaylard, qui assure la coordination des activités humanitaires des Nations Unies et de développement dans le Territoire palestinien occupé, a souligné qu’il était impossible de lancer la reconstruction alors que 4 000 maisons ont été détruites et 40 000 autres endommagées. Si nous avons déjà obtenu plusieurs millions de dollars sur les milliards de dollars promis lors de l’appel de Charm el-Cheikh du 20 janvier, qui avait été lancé à la suite du conflit à Gaza du 27 décembre dernier, a–t-il dit, nous n’avons toujours pas les moyens d’engager la reconstruction, car l’importation de biens comme le ciment, le métal ou autre matériel de construction est toujours bloquée par les autorités israéliennes.
S’agissant tout particulièrement de la Cisjordanie, M. Gaylard a indiqué que 630 restrictions à tout mouvement sont imposées, citant notamment des barrières, des blocs de béton ou des patrouilles volantes israéliennes qui ont pour but de protéger les 450 000 colons installés dans 149 colonies de peuplement. Tandis que certaines restrictions paralysent toute activité dans des villages de quelques dizaines d’habitants, d’autres empêchent l’ensemble des activités d’une ville comme Naplouse. "Parfois, les Israéliens décident de lever certaines restrictions, mais ils en imposent ailleurs", a-t-il fait remarquer. Comme l’ont rappelé des responsables de la Banque mondiale, "il n’y aura pas de développement économique tant que la question de la liberté de mouvement ne sera pas réglée", a-t-il dit. M. Gaylard a rappelé qu’il y a 10 ans, 100.000 Palestiniens travaillaient chaque jour côté israélien. Aujourd’hui, en raison du blocus, plus personne n’est autorisée à le faire.
Le Coordonnateur spécial adjoint pour le processus de paix au Moyen-Orient a indiqué que la formation du nouveau Gouvernement israélien n’a pas encore permis de noter une évolution de la situation, assurant, cependant, que la communication demeure bonne entre d’une part, les représentants du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autre part, les autorités israéliennes sur le terrain. La solution serait beaucoup plus simple si le système des Nations Unies n’avait qu’un interlocuteur côté palestinien, a-t-il aussi dit, en précisant qu’il travaillait avec les gens qui contrôlent Gaza actuellement, c’est-à-dire le Hamas.
Répondant à une question sur la possibilité d’utiliser le passage de Rafah à la frontière égyptienne, M. Gaylard a précisé qu’il s’agissait d’un passage limité aux piétons, et qu’il semblait plus opportun de négocier une levée de blocus que d’envisager la construction d’une route à travers 300 kilomètres de désert, dans la mesure où les Israéliens contrôlent tout ce qui entre à Gaza.
S’agissant tout particulièrement de la Cisjordanie, M. Gaylard a indiqué que 630 restrictions à tout mouvement sont imposées, citant notamment des barrières, des blocs de béton ou des patrouilles volantes israéliennes qui ont pour but de protéger les 450 000 colons installés dans 149 colonies de peuplement. Tandis que certaines restrictions paralysent toute activité dans des villages de quelques dizaines d’habitants, d’autres empêchent l’ensemble des activités d’une ville comme Naplouse. "Parfois, les Israéliens décident de lever certaines restrictions, mais ils en imposent ailleurs", a-t-il fait remarquer. Comme l’ont rappelé des responsables de la Banque mondiale, "il n’y aura pas de développement économique tant que la question de la liberté de mouvement ne sera pas réglée", a-t-il dit. M. Gaylard a rappelé qu’il y a 10 ans, 100.000 Palestiniens travaillaient chaque jour côté israélien. Aujourd’hui, en raison du blocus, plus personne n’est autorisée à le faire.
Le Coordonnateur spécial adjoint pour le processus de paix au Moyen-Orient a indiqué que la formation du nouveau Gouvernement israélien n’a pas encore permis de noter une évolution de la situation, assurant, cependant, que la communication demeure bonne entre d’une part, les représentants du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autre part, les autorités israéliennes sur le terrain. La solution serait beaucoup plus simple si le système des Nations Unies n’avait qu’un interlocuteur côté palestinien, a-t-il aussi dit, en précisant qu’il travaillait avec les gens qui contrôlent Gaza actuellement, c’est-à-dire le Hamas.
Répondant à une question sur la possibilité d’utiliser le passage de Rafah à la frontière égyptienne, M. Gaylard a précisé qu’il s’agissait d’un passage limité aux piétons, et qu’il semblait plus opportun de négocier une levée de blocus que d’envisager la construction d’une route à travers 300 kilomètres de désert, dans la mesure où les Israéliens contrôlent tout ce qui entre à Gaza.