République_Centrafricaine.mp3 (175.71 Ko)
Afin de protéger les communautés musulmanes encore présentes dans le pays, les soldats de la paix doivent faire barrage au contrôle des milices anti-balaka et déployer des troupes en nombre suffisant dans les villes où les musulmans sont menacés.
"Les milices anti-balaka mènent des attaques violentes dans le but de procéder au nettoyage ethnique des musulmans en République centrafricaine. Résultat, on assiste à un exode des musulmans sans précédent", a déclaré Joanne Mariner, conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise.
Amnesty International a critiqué la réponse trop timorée de la communauté internationale, en notant que les troupes internationales de maintien de la paix se montrent réticentes à faire face aux milices anti-balaka et ne sont pas assez réactives pour protéger la minorité musulmane menacée.
"Les troupes internationales de maintien de la paix n’ont pas réussi à stopper la violence. Elles y ont consenti dans certains cas, en laissant les milices anti-balaka remplir au niveau du pouvoir le vide créé par le départ de la Séléka", a déclaré Donatella Rovera, conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise.
Au cours des dernières semaines, Amnesty International a recueilli plus d’une centaine de témoignages de première main sur les attaques de grande ampleur menées par les anti-balaka contre des civils musulmans dans les villes de Bouali, Boyali, Bossembélé, Bossemptélé et Baoro, dans le nord-ouest de la République centrafricaine. Les troupes internationales n’étaient pas déployées dans ces villes, laissant les civils sans protection.
"Les milices anti-balaka mènent des attaques violentes dans le but de procéder au nettoyage ethnique des musulmans en République centrafricaine. Résultat, on assiste à un exode des musulmans sans précédent", a déclaré Joanne Mariner, conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise.
Amnesty International a critiqué la réponse trop timorée de la communauté internationale, en notant que les troupes internationales de maintien de la paix se montrent réticentes à faire face aux milices anti-balaka et ne sont pas assez réactives pour protéger la minorité musulmane menacée.
"Les troupes internationales de maintien de la paix n’ont pas réussi à stopper la violence. Elles y ont consenti dans certains cas, en laissant les milices anti-balaka remplir au niveau du pouvoir le vide créé par le départ de la Séléka", a déclaré Donatella Rovera, conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise.
Au cours des dernières semaines, Amnesty International a recueilli plus d’une centaine de témoignages de première main sur les attaques de grande ampleur menées par les anti-balaka contre des civils musulmans dans les villes de Bouali, Boyali, Bossembélé, Bossemptélé et Baoro, dans le nord-ouest de la République centrafricaine. Les troupes internationales n’étaient pas déployées dans ces villes, laissant les civils sans protection.