Contents à côté de leurs parents. Photo (C) Ibrahim Chalhoub
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Vous n’avez peut être pas le choix de rester à la maison avec vos enfants qui n’ont pas encore atteint l’âge requis pour aller à l’école. Certaines mamans ne peuvent même pas chercher leurs enfants à la garderie; elles doivent travailler pendant des heures supplémentaires pour pouvoir assurer les frais mensuels de la garderie parce que leur salaire ne suffit pas – les prix des produits essentiels ne cessent de monter, en déséquilibre avec l’argent que touchent les salariés chaque mois.
Récemment, les médias locaux se sont intéressés aux mesures de sécurité dans les garderies, suite au décès de plusieurs enfants. Ces cas sont rares et n’ont pas besoin d’un envoyé spécial pour les suivre comme pour les maltraitances journalières qui peuvent être dissimulés tant que l’enfant va à la garderie.
Parmi ces pratiques, il y a l’utilisation de deux lingettes au maximum pour le nettoyage des selles. Et comme la rapidité dans la manipulation est essentielle pour pouvoir s’occuper de tous les enfants présents (douze par chambre), on demande d’utiliser la force dans le nettoyage comme si le bébé n’avait pas une peau sensible. Les crèmes et les émollients ne sont pas appliqués à chaque changement de couche. Ils sont réservés à la dernière minute avant que l’enfant quitte la garderie. Même si un érythème se développe, la maman ne saura pas la cause tant qu’elle retrouve des traces du produit protecteur sur les fesses de son enfant lorsqu’ils rentrent à la maison.
La force et la rapidité jouent aussi leur rôle lors du repas. Peut importe la situation, l’enfant doit finir son assiette. Plusieurs cas de vomissements inexplicables chez les ados peuvent provenir d’un trauma durant l’enfance vécu à la table à manger de la garderie quand le petit pleurait parce qu’on criait pour qu’il mange vite malgré son mal au ventre ou à la gorge.
Les employées de la garderie, jardinières et aides, s’emprisonnent dans un cercle vicieux gouverné par le stress d’être toujours en retard d’une part et de leur maltraitance des enfants qui augmente l’angoisse du surmoi. Le résultat serait une fausse adaptation des employées à la tension qui se manifeste par de mauvaises pratiques physiques et psychologiques qu'elles répètent (dont plusieurs d’entre elles sont des mamans) dans leur travail à la garderie.
Quand les enfants se réveillent après la sieste, certains d’entre eux auront besoin d’un peu de temps pour récupérer leur zèle, fait qui tape sur les nerfs des employées stressées et les pousse à faire des actes que l’on regrettera. Les enfants seront traités par des mots comme “stupide” et “con” considérant qu’ils ne comprennent pas ce qu’on leur dit. Ils seront aussi attrapés par les bras et emmenés ou poussés par de coups de mains continus en répétant “vite… vite!”. Il y a certainement des exceptions. Les employées ne cessent de qualifier les enfants, dont les parents apportent des cadeaux de qualité, par des expressions comme “hyper intelligent” et “qu’elle est belle!”.
En 1944, le psychanalyste D. W. Winnicott a dit: “Tout ce qui n’apporte pas un soutien spécifique à l’idée que les parents sont des personnes responsables sera, à long terme, dangereux pour le cœur même de la société”. Étant donné l’absence obligatoire des parents de l’environnement de la garderie, et après ce qu’on vous a exposé suite à notre enquête, ce serait à vous d’en tirer la leçon et de réagir!
Récemment, les médias locaux se sont intéressés aux mesures de sécurité dans les garderies, suite au décès de plusieurs enfants. Ces cas sont rares et n’ont pas besoin d’un envoyé spécial pour les suivre comme pour les maltraitances journalières qui peuvent être dissimulés tant que l’enfant va à la garderie.
Parmi ces pratiques, il y a l’utilisation de deux lingettes au maximum pour le nettoyage des selles. Et comme la rapidité dans la manipulation est essentielle pour pouvoir s’occuper de tous les enfants présents (douze par chambre), on demande d’utiliser la force dans le nettoyage comme si le bébé n’avait pas une peau sensible. Les crèmes et les émollients ne sont pas appliqués à chaque changement de couche. Ils sont réservés à la dernière minute avant que l’enfant quitte la garderie. Même si un érythème se développe, la maman ne saura pas la cause tant qu’elle retrouve des traces du produit protecteur sur les fesses de son enfant lorsqu’ils rentrent à la maison.
La force et la rapidité jouent aussi leur rôle lors du repas. Peut importe la situation, l’enfant doit finir son assiette. Plusieurs cas de vomissements inexplicables chez les ados peuvent provenir d’un trauma durant l’enfance vécu à la table à manger de la garderie quand le petit pleurait parce qu’on criait pour qu’il mange vite malgré son mal au ventre ou à la gorge.
Les employées de la garderie, jardinières et aides, s’emprisonnent dans un cercle vicieux gouverné par le stress d’être toujours en retard d’une part et de leur maltraitance des enfants qui augmente l’angoisse du surmoi. Le résultat serait une fausse adaptation des employées à la tension qui se manifeste par de mauvaises pratiques physiques et psychologiques qu'elles répètent (dont plusieurs d’entre elles sont des mamans) dans leur travail à la garderie.
Quand les enfants se réveillent après la sieste, certains d’entre eux auront besoin d’un peu de temps pour récupérer leur zèle, fait qui tape sur les nerfs des employées stressées et les pousse à faire des actes que l’on regrettera. Les enfants seront traités par des mots comme “stupide” et “con” considérant qu’ils ne comprennent pas ce qu’on leur dit. Ils seront aussi attrapés par les bras et emmenés ou poussés par de coups de mains continus en répétant “vite… vite!”. Il y a certainement des exceptions. Les employées ne cessent de qualifier les enfants, dont les parents apportent des cadeaux de qualité, par des expressions comme “hyper intelligent” et “qu’elle est belle!”.
En 1944, le psychanalyste D. W. Winnicott a dit: “Tout ce qui n’apporte pas un soutien spécifique à l’idée que les parents sont des personnes responsables sera, à long terme, dangereux pour le cœur même de la société”. Étant donné l’absence obligatoire des parents de l’environnement de la garderie, et après ce qu’on vous a exposé suite à notre enquête, ce serait à vous d’en tirer la leçon et de réagir!