10h30, un jeudi matin peu avant les fêtes de Noël. Un fourgon chargé de denrées alimentaires arrive devant les locaux de la Croix Rouge d’Hazebrouck, une petite ville du Nord de la France. Les bénévoles sont prêts à réceptionner les marchandises. Pendant que certains déchargent, d’autres pèsent et font l’inventaire de ce qui a été collecté. L’unité hazebrouckoise apporte un soutien alimentaire à 153 familles, ce qui représente plus de 400 personnes. "Tous les quinze jours, les bénéficiaires viennent chercher leurs colis. Pour en disposer, il faut un reste à vivre inférieur à 10€ par jour et par personne " explique Jean-Marie Beirnaert, vice-président de la structure. Ce travail s’étale sur une matinée.
À 13h30, les premières personnes attendent déjà dans le hall. Elles ont reçu un SMS les jours précédents pour leur indiquer l’heure à laquelle elles peuvent venir. Derrière, les petites mains s’affairent. Les colis sont préparés au dernier moment et varient en fonction du nombre de personnes vivant dans le foyer. Légumes frais, surgelés, produits laitiers, pâtes, l’offre est variée.
Le rythme est soutenu, un bénéficiaire arrive toutes les cinq minutes. L’organisation est de rigueur, tout comme l’application de différentes normes sanitaires. En effet, "les unités locales sont surveillées par rapport à la gestion des stocks, au respect de la chaîne du froid, à la provenance des denrées. Tout ceci est encadré et contrôlé" confie le vice-président.
Les aliments sont fournis pour 80% par la Banque alimentaire. Le reste des denrées provient d’enseignes locales que des bénévoles vont également récupérer dans un rayon avoisinant les 30 kilomètres.
À 13h30, les premières personnes attendent déjà dans le hall. Elles ont reçu un SMS les jours précédents pour leur indiquer l’heure à laquelle elles peuvent venir. Derrière, les petites mains s’affairent. Les colis sont préparés au dernier moment et varient en fonction du nombre de personnes vivant dans le foyer. Légumes frais, surgelés, produits laitiers, pâtes, l’offre est variée.
Le rythme est soutenu, un bénéficiaire arrive toutes les cinq minutes. L’organisation est de rigueur, tout comme l’application de différentes normes sanitaires. En effet, "les unités locales sont surveillées par rapport à la gestion des stocks, au respect de la chaîne du froid, à la provenance des denrées. Tout ceci est encadré et contrôlé" confie le vice-président.
Les aliments sont fournis pour 80% par la Banque alimentaire. Le reste des denrées provient d’enseignes locales que des bénévoles vont également récupérer dans un rayon avoisinant les 30 kilomètres.
Une action concrète
Dans une salle annexe du bâtiment, d’autres sont en charge de la Vesti-boutique. Pendant que certains trient des vêtements récupérés, Brigitte et Roseline s’occupent des ventes : "Il s’agit de dons d’enseignes que nous revendons entre 50 centimes et 8 euros", rapporte Brigitte, bénévole depuis 9 ans. Là encore, il y a de tout : chaussures, vêtements, linge de maison.
Ce qui plait à Roseline, qui compte 7 années de bénévolat, "c’est le contact et le côté local. Pour moi, c’est concret. J’aide des gens d’ici. Et puis, le bénévolat apporte de l’amitié, on reçoit plus qu’on ne donne, on travaille en équipe, on crée des liens".
Au sein de l’unité flamande, certains bénévoles mettent leur compétence à disposition. C’est le cas par exemple d’Élisabeth, assistante sociale de profession, qui vient conseiller et apporter son expertise à ceux qui en ont besoin. La Croix Rouge permet à chacun de s’investir, et ce, de différentes manières : maraudes, distribution alimentaire, écoute, aide aux exilés, etc.
Ce qui plait à Roseline, qui compte 7 années de bénévolat, "c’est le contact et le côté local. Pour moi, c’est concret. J’aide des gens d’ici. Et puis, le bénévolat apporte de l’amitié, on reçoit plus qu’on ne donne, on travaille en équipe, on crée des liens".
Au sein de l’unité flamande, certains bénévoles mettent leur compétence à disposition. C’est le cas par exemple d’Élisabeth, assistante sociale de profession, qui vient conseiller et apporter son expertise à ceux qui en ont besoin. La Croix Rouge permet à chacun de s’investir, et ce, de différentes manières : maraudes, distribution alimentaire, écoute, aide aux exilés, etc.
Une aide aux migrants et aux exilés
Outre ces actions locales, la Croix rouge apporte également une aide aux migrants à travers un dispositif mobile de soutien aux exilés. Cette fois-ci c’est sous la houlette de la direction régionale des Hauts-de-France que ces opérations s’organisent. Trois jours par semaine, des bénévoles arpentent les campements de Calais ou de Grande-Synthe, entre autres. Les équipes y dispensent des premiers soins, écoutent, orientent ou oeuvrent pour le maintien des liens familiaux en donnant la possibilité aux migrants d'avoir des nouvelles de leur famille, par exemple.
Nul besoin d’une grande expérience pour ceux qui voudraient donner deux à trois heures de leur temps par semaine. Que ce soit pour des missions ponctuelles ou du bénévolat régulier, la Croix Rouge est en recherche constante de personnes prêtes à se mobiliser.
Nul besoin d’une grande expérience pour ceux qui voudraient donner deux à trois heures de leur temps par semaine. Que ce soit pour des missions ponctuelles ou du bénévolat régulier, la Croix Rouge est en recherche constante de personnes prêtes à se mobiliser.
Rencontre avec des bénévoles d’une unité locale de la Croix Rouge (4.95 Mo)