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Il est vrai que le Président de la République aime prendre tout son temps, analyser toute la situation avant de se décider. Surtout depuis que le groupe politico-militaire, le Congrès National pour la Défense du Peuple, CNDP, a déposé les armes et s’est mué en parti politique, voulant entrer au Gouvernement aux côtés de l’Alliance de la Majorité Présidentielle, AMP.
Le gâteau, qui avant, se partageait en trois (3) parties, c’est-à-dire, d’une part, la famille politique du Chef de l’Etat, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), et d’autre part, l’AMP et les deux alliés, à savoir le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) et l’Union des Démocrates Mobutistes (UDEMO), doit maintenant être partager en quatre (4) morceaux avec le CNDP. Les tranchées sont creusées, quatre au total.
Pour la famille politique du Chef de l’Etat, le PPRD, il faut, non seulement récupérer la Primature au PALU, mais aussi les Ministères stratégiques en vue de préparer la réélection du Président de la République en 2011. Les alliances en politique étant dynamiques et non statiques, le PPRD trouve que celles signées avec les deux Alliés demandent un réajustement. L’autre argument avancé est qu’en 2011, les Alliés combattront le PPRD et seront même capables de mettre sur son seul dos les échecs du Gouvernement durant ce mandat. D’autant plus, affirme en privé le PPRD, que les Alliés gèrent des Ministères juteux qui leur donnent des moyens conséquents pour la campagne de 2011. Pour l’AMP, le PPRD veut demeurer la seule locomotive en s’accaparant de la part du lion dans le prochain Gouvernement surtout que certains membres de l’alliance, réaffirme le parti présidentiel, n’ont aucune assise nationale, ni aucun Député.
De leur côté, les deux Alliés, PALU et UDEMO, ne jurent que par les alliances conclues à la veille du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2006, en vue de co-gérer le pouvoir avec le PPRD. Selon eux, cette alliance a été conclue pour toute la durée du mandat. Toucher à ces alliances, argumentent-ils, serait une tactique maladroite en ce fin de mandat et risquerait de soulever leurs bases politiques. Le Président s’est toujours considéré comme un homme de parole, qu’il le prouve maintenant !
Au sein de l’Alliance de la Majorité Présidentielle, AMP, se sont les remue-ménages. Sans argument de fond, cette Alliance se dit au pouvoir, non seulement pour ce mandat, mais pour l’autre à venir puisqu’elle travaille pour la réélection du Chef de l’Etat en 2011. Ronger les postes ministériels au sein de cette majorité serait scier la branche sur laquelle le Chef de l’Etat est assis.
En fin, le nouveau venu sur la scène politique congolaise, le CNDP, demande pas moins de cinq (5) postes ministériels. Et pas les moindres ! Son argument étant qu’il a déposé les armes pour participer à la reconstruction du pays aux côtés de l’AMP.
Chaque camp reste camper dans ses positions et rien ne présage un changement de cap. Jusqu’au discours sur l’état de la Nation du Chef de l’Etat du lundi 7 décembre 2009 où les uns ont vu le remaniement intervenir avant Noël et les autres en fin mars 2010 en s’inspirant d’un passage du discours où le Chef de l’Etat assignait des objectifs supplémentaires au Gouvernement jusqu’au 31 mars 2010.
Pas facile dans ces conditions de prendre position et de trancher. Le Chef de l’Etat s’est donné et se donne le temps de réfléchir, d’analyser les différents cas de figure et surtout de laisser les uns et les autres se neutraliser avant de procéder au remaniement proprement dit. Une tactique, somme toute, qui semble porter ses fruits puisque les différentes forces en présence, à force des manœuvres et d’une longue attente, commence par se lasser. La tension, si longtemps perceptible dans la classe politique congolaise, est tombée avec la clôture de la session extraordinaire parlementaire le 13 février. C’est que beaucoup espérer le remaniement pendant cette session extraordinaire. Mais l’attente risque d’être de courte durée puisque, depuis le début de la semaine, le Chef de l’Etat consulte à tour de bras dans sa ferme de Kingakati, à 30 km de Kinshasa.
La semaine qui s’achève risque de mettre fin à une très longue guerre des tranchées observée depuis bientôt cinq mois.
Le gâteau, qui avant, se partageait en trois (3) parties, c’est-à-dire, d’une part, la famille politique du Chef de l’Etat, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), et d’autre part, l’AMP et les deux alliés, à savoir le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) et l’Union des Démocrates Mobutistes (UDEMO), doit maintenant être partager en quatre (4) morceaux avec le CNDP. Les tranchées sont creusées, quatre au total.
Pour la famille politique du Chef de l’Etat, le PPRD, il faut, non seulement récupérer la Primature au PALU, mais aussi les Ministères stratégiques en vue de préparer la réélection du Président de la République en 2011. Les alliances en politique étant dynamiques et non statiques, le PPRD trouve que celles signées avec les deux Alliés demandent un réajustement. L’autre argument avancé est qu’en 2011, les Alliés combattront le PPRD et seront même capables de mettre sur son seul dos les échecs du Gouvernement durant ce mandat. D’autant plus, affirme en privé le PPRD, que les Alliés gèrent des Ministères juteux qui leur donnent des moyens conséquents pour la campagne de 2011. Pour l’AMP, le PPRD veut demeurer la seule locomotive en s’accaparant de la part du lion dans le prochain Gouvernement surtout que certains membres de l’alliance, réaffirme le parti présidentiel, n’ont aucune assise nationale, ni aucun Député.
De leur côté, les deux Alliés, PALU et UDEMO, ne jurent que par les alliances conclues à la veille du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2006, en vue de co-gérer le pouvoir avec le PPRD. Selon eux, cette alliance a été conclue pour toute la durée du mandat. Toucher à ces alliances, argumentent-ils, serait une tactique maladroite en ce fin de mandat et risquerait de soulever leurs bases politiques. Le Président s’est toujours considéré comme un homme de parole, qu’il le prouve maintenant !
Au sein de l’Alliance de la Majorité Présidentielle, AMP, se sont les remue-ménages. Sans argument de fond, cette Alliance se dit au pouvoir, non seulement pour ce mandat, mais pour l’autre à venir puisqu’elle travaille pour la réélection du Chef de l’Etat en 2011. Ronger les postes ministériels au sein de cette majorité serait scier la branche sur laquelle le Chef de l’Etat est assis.
En fin, le nouveau venu sur la scène politique congolaise, le CNDP, demande pas moins de cinq (5) postes ministériels. Et pas les moindres ! Son argument étant qu’il a déposé les armes pour participer à la reconstruction du pays aux côtés de l’AMP.
Chaque camp reste camper dans ses positions et rien ne présage un changement de cap. Jusqu’au discours sur l’état de la Nation du Chef de l’Etat du lundi 7 décembre 2009 où les uns ont vu le remaniement intervenir avant Noël et les autres en fin mars 2010 en s’inspirant d’un passage du discours où le Chef de l’Etat assignait des objectifs supplémentaires au Gouvernement jusqu’au 31 mars 2010.
Pas facile dans ces conditions de prendre position et de trancher. Le Chef de l’Etat s’est donné et se donne le temps de réfléchir, d’analyser les différents cas de figure et surtout de laisser les uns et les autres se neutraliser avant de procéder au remaniement proprement dit. Une tactique, somme toute, qui semble porter ses fruits puisque les différentes forces en présence, à force des manœuvres et d’une longue attente, commence par se lasser. La tension, si longtemps perceptible dans la classe politique congolaise, est tombée avec la clôture de la session extraordinaire parlementaire le 13 février. C’est que beaucoup espérer le remaniement pendant cette session extraordinaire. Mais l’attente risque d’être de courte durée puisque, depuis le début de la semaine, le Chef de l’Etat consulte à tour de bras dans sa ferme de Kingakati, à 30 km de Kinshasa.
La semaine qui s’achève risque de mettre fin à une très longue guerre des tranchées observée depuis bientôt cinq mois.