De gauche à droite: Mr BOERI, SAS Albert II, Mme GROSOLI KERWAT, Mr BRAGIOTTI - Photo: Montecarlotime
Le changement à la tête de l'Association Monaco-Italie qui était dans l'air depuis quelque temps, est devenu une réalité. La nomination de la nouvelle présidente a été officialisée lors du Conseil d'Administration de l'association réuni le 24 septembre. Participaient notamment à cet évènement SAS le Prince Souverain, Jean-Paul Proust, ministre d'Etat, le Chanoine Léon représentant Monseigneur Barsi et les ambassadeurs d'Italie et de France en Principauté. Marine Grosoli Kerwat succède donc à Maitre Michel Boéri qui depuis la création de l'Association en 2003, en assurait la présidence. Après avoir rappelé les encouragements qu'elle avait reçus du Prince, son attachement à son pays d'origine l'Italie et à Monaco où elle s'est épanouie, elle a rapidement évoqué les grandes lignes de son programme conforme aux actions déjà entreprises par l'Association, bourses, conférence et échanges culturels.
Ce dimanche 28 septembre avait lieu à Monaco la Journée du Patrimoine, pour sa 13e édition elle mettait la science à l'honneur et cette année entraînait le public dans un domaine qui peut sembler ardu pour le profane. La Principauté s'est beaucoup investie dans ce secteur et tient à juste titre à faire connaître ses réalisations appuyée en cela par la Direction des Affaires Culturelles. De nombreux itinéraires ont permis à un nombreux public de se familiariser avec des notions parfois ignorées...
Le piano du Louis XV transformé en sculpture
Le piano mythique des cuisines du Louis XV à Monte-Carlo est devenu en trois mois sous les doigts du sculpteur niçois Frédéric Vermorel, ancien assistant d'Arman, Incandescence, une oeuvre d'art destinée à rappeler l'âme des grands cuisiniers qui l'avaient utilisé. Nul n'ignore en effet, que le piano dans le jargon des cuisiniers, désigne un plan de de travail et de cuisson. Le fourneau en fonte, un Molteni de 1987, avait été remplacé par un autre plus moderne. Serge Hairabétian, le gérant de la société E.C.H.R spécialiste dans la conception et l'installation de cuisines professionnelles haut de gamme ne se résolvait pas à voir ce vénérable outil de travail finir dans une quelconque déchèterie, aussi a-t-il fait part à Vermorel de son projet que celui-ci a immédiatement concrétisé.
Une soixantaine d'employés des établissements du groupe hôtelier ACCOR Côte d'Azur ont passé la journée du 20 septembre, souvent prise d'ailleurs sur leur repos hebdomadaire, à nettoyer la plage de Saint Laurent du Var. Il s'agissait pour eux-mêmes aussi bien que pour la clientèle d'une action de sensibilisation. Tout s'est passé dans la bonne humeur et la journée s'est terminée autour d'un buffet. Le résultat de cette collecte d'un genre particulier a été 875 kg de déchets ramassés, cela donne une idée de la tâche restant encore à accomplir sur tout le littoral ! Souhaitons que les estivants et même les habitants de la région songent parfois que la protection de l'environnement n'est pas qu'un slogan !
La guerre contre le rhynchophorus ferrugineus ou charançon rouge du palmier, appelé aussi couramment scarabée des palmiers, a lieu. Cet insecte originaire d'Asie, mentionné déjà en Espagne en 1994, a été introduit en France au début des années 2000 et remarqué en 2006 dans 6 localités du Var, des Alpes-Maritimes et de Corse. Il s'est très vite installé en région PACA puis est arrivé en Languedoc-Roussillon.Il s'attaque le plus souvent à la base du palmier ou des palmes et quelques centaines d'arbres ont déjà dû être abattus sur le littoral aussi bien qu'en Sicile ou en Espagne où on le connaît sous le nom de picudo rojo en espagnol alors qu'en italien c'est le punteruolo. Si en Papouasie-Nouvelle-Guinée ses larves riches en protéines et glucides, sont un régal pour les enfants, dans nos contrées on lui fait une chasse impitoyable et tous les procédés sont bons, comme la pose de pièges, c'est le cas actuellement.
Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a confirmé la candidature de sa ville et du département des Alpes-Maritimes pour l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 2018. ce n'est que justice pense-t-il, sa ville étant un site d'exception capable de faire rêver le monde. Et d'énumérer les avantages indiscutables dont elle dispose, deuxième aéroport de France, future liaison TGV, infrastructures routières et hôtelières nombreuses et de qualité, longue expérience dans l'organisation d'événements à l'échelle internationalle. Les investissements nécessaires à la ville et au département pour organiser la compétition sont de l'ordre de 100 millions d'euros. A ceux qui faisaient ressortir que Nice vivait plus de la mer que de la montagne, il a su faire remarquer que les sommets alpins étaient à une heure et demie de la ville, qu'en 2006 à Turin il fallait beaucoup plus de temps pour rejoinde les pistes et que Sotchi choisie pour 2014 est au bord de la mer Noire et n' aucune tradition de montagene. La compétition sera rude car il y a de nombreux candidats en lice pour la finale et les résultats seront connus en 2009.