Le convoi de ravitaillement se dirigeait de Bukavu en direction de Walungu. L'embuscade a eu lieu à Kamisimbi, à 12 km du chef-lieu du Sud-Kivu, peu avant 19h. Des tirs ont été échangés entre les soldats pakistanais de la MONUSCO et le groupe d'individus non encore identifiés, composé d'une dizaine d'hommes armés. Un casque bleu pakistanais a été mortellement blessé, il est mort après son rapatriement à l'hôpital de la MONUSCO.
Selon Augustin Kazadi, l’administrateur du territoire de Walungu, deux personnes, suspectées d'avoir participé à l'attaque contre ce convoi des Nations unies, auraient été arrêtées le 8 mai.
"Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l’attaque ciblée et la tentative de prise d’otages perpétrées le 7 mai par des assaillants non identifiés contre un convoi militaire de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) qui se rendait de Walungu à Bukavu, dans le Sud-Kivu (RDC), causant la mort d’un Casque bleu pakistanais.
Les membres du Conseil de sécurité ont présenté leurs condoléances à la famille du soldat de la paix tué dans l’attaque, ainsi qu’au Gouvernement du Pakistan et à la MONUSCO. Ils ont demandé au Gouvernement congolais d’ordonner immédiatement une enquête sur l’incident et de traduire les auteurs en justice.
Les membres du Conseil de sécurité ont également rappelé leur décision d’étendre les sanctions prévues au paragraphe 3 de la résolution 2078 (2012) aux individus et entités qui planifient des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO, les facilitent ou y participent.
Les membres du Conseil de sécurité ont répété qu’il importe de prendre les mesures jugées nécessaires pour renforcer les dispositifs de sécurité de l’ONU sur le terrain et améliorer la sûreté et la sécurité de tous les contingents militaires, policiers et observateurs militaires, en particulier les observateurs non armés de la MONUSCO.
Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur appui sans réserve à la MONUSCO et ont demandé aux parties en RDC de coopérer avec la mission."
(Texte de la déclaration à la presse faite par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, Kodjo Menan, Togo)
Ci-dessous en audio, Biliaminou Alao, porte-parole de la MONUSCO au Sud-Kivu (propos recueillis par Astrid Mujinga)
Selon Augustin Kazadi, l’administrateur du territoire de Walungu, deux personnes, suspectées d'avoir participé à l'attaque contre ce convoi des Nations unies, auraient été arrêtées le 8 mai.
"Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l’attaque ciblée et la tentative de prise d’otages perpétrées le 7 mai par des assaillants non identifiés contre un convoi militaire de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) qui se rendait de Walungu à Bukavu, dans le Sud-Kivu (RDC), causant la mort d’un Casque bleu pakistanais.
Les membres du Conseil de sécurité ont présenté leurs condoléances à la famille du soldat de la paix tué dans l’attaque, ainsi qu’au Gouvernement du Pakistan et à la MONUSCO. Ils ont demandé au Gouvernement congolais d’ordonner immédiatement une enquête sur l’incident et de traduire les auteurs en justice.
Les membres du Conseil de sécurité ont également rappelé leur décision d’étendre les sanctions prévues au paragraphe 3 de la résolution 2078 (2012) aux individus et entités qui planifient des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO, les facilitent ou y participent.
Les membres du Conseil de sécurité ont répété qu’il importe de prendre les mesures jugées nécessaires pour renforcer les dispositifs de sécurité de l’ONU sur le terrain et améliorer la sûreté et la sécurité de tous les contingents militaires, policiers et observateurs militaires, en particulier les observateurs non armés de la MONUSCO.
Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur appui sans réserve à la MONUSCO et ont demandé aux parties en RDC de coopérer avec la mission."
(Texte de la déclaration à la presse faite par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, Kodjo Menan, Togo)
Ci-dessous en audio, Biliaminou Alao, porte-parole de la MONUSCO au Sud-Kivu (propos recueillis par Astrid Mujinga)