Village congolais après le passage de LRA (c) UNHCR
Huit personnes ont été tuées et 30 enlevées le 24 février dernier dans la ville de Banangana. Aucune habitation n'a été épargnée et une jeune fille de 14 ans serait entre la vie et la mort après avoir reçu une balle en pleine poitrine. "Depuis janvier, la LRA a intensifié ses attaques dans la Province orientale. Elle a tué 35 personnes, en a enlevé 104 autres et a causé le déplacement de plus de 17 000 personnes. Depuis le début de l'année, nous avons reçu des informations faisant état de 52 raids menés par la LRA", a indiqué mardi une porte-parole du HCR, Melissa Fleming, lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.
"Plus inquiétant, les rebelles semblent changer de tactique en ciblant non seulement des personnes vivant dans des lieux isolés et éloignés mais aussi des zones plus densément peuplées. La LRA a récemment mené des attaques contre les villes de Niangara, Dungu, Faradje et Ango, qui sont situées dans les districts de Haut-Uele et de Bas-Uele", a-t-elle encore ajouté.
Plusieurs organisations humanitaires ont été obligées d'évacuer leur personnel suite à une attaque le 11 février de la LRA sur le territoire de Faradje, laissant ainsi les habitants livrés à eux-mêmes. D'autres attaques ont également eu lieu contre des véhicules transportant de l'aide humanitaire. Dix jours plus tard ce fut au tour d'un camion transportant des biens de secours et des vivres pour l'ONG Solidarités d'être attaqué à proximité du Parc national Garamba.
"La violence de la LRA entrave sérieusement le travail humanitaire dans la province. Selon les statistiques des Nations Unies, quelque 2 000 personnes ont été tuées et 2 500 autres enlevées, y compris 892 enfants, lors d'attaques menées contre des civils dans des villes et des villages à travers la Province orientale depuis décembre 2007", a souligné Melissa Fleming.
Nuls n'ignorent aujourd'hui que ces personnes enlevées sont utilisées comme porteurs, travailleurs dans les champs, esclaves sexuels ou nouvelles recrues. D'une extrême violence, ces attaques sont souvent meurtrières, des mutilations ou l'amputation des lèvres et des oreilles visant apparemment à terroriser les habitants dans le but de forcer des populations entières au déplacement.
Rappelons que la LRA a également mené une attaque contre le village de Madabuzuma en République centrafricaine le 9 février dernier, forçant des personnes à quitter leurs maisons et à causer le déplacement d'autres civils vers la RDC voisine. L'enregistrement de ces réfugiés centrafricains se déroule actuellement au camp de réfugiés de Kpala Kpala à Bondo dans le district de Bas Uele. 82 nouveaux arrivants ont déjà été enregistré. Le camp accueillait auparavant quelque 800 réfugiés centrafricains victimes eux aussi de la LRA. Depuis 2008, environ 290 000 personnes ont été déracinées dans la Province orientale. Par ailleurs, 20 000 Congolais ont trouvé refuge au Sud-Soudan, alors que 3 500 autres ont fui vers la République centrafricaine.
"Plus inquiétant, les rebelles semblent changer de tactique en ciblant non seulement des personnes vivant dans des lieux isolés et éloignés mais aussi des zones plus densément peuplées. La LRA a récemment mené des attaques contre les villes de Niangara, Dungu, Faradje et Ango, qui sont situées dans les districts de Haut-Uele et de Bas-Uele", a-t-elle encore ajouté.
Plusieurs organisations humanitaires ont été obligées d'évacuer leur personnel suite à une attaque le 11 février de la LRA sur le territoire de Faradje, laissant ainsi les habitants livrés à eux-mêmes. D'autres attaques ont également eu lieu contre des véhicules transportant de l'aide humanitaire. Dix jours plus tard ce fut au tour d'un camion transportant des biens de secours et des vivres pour l'ONG Solidarités d'être attaqué à proximité du Parc national Garamba.
"La violence de la LRA entrave sérieusement le travail humanitaire dans la province. Selon les statistiques des Nations Unies, quelque 2 000 personnes ont été tuées et 2 500 autres enlevées, y compris 892 enfants, lors d'attaques menées contre des civils dans des villes et des villages à travers la Province orientale depuis décembre 2007", a souligné Melissa Fleming.
Nuls n'ignorent aujourd'hui que ces personnes enlevées sont utilisées comme porteurs, travailleurs dans les champs, esclaves sexuels ou nouvelles recrues. D'une extrême violence, ces attaques sont souvent meurtrières, des mutilations ou l'amputation des lèvres et des oreilles visant apparemment à terroriser les habitants dans le but de forcer des populations entières au déplacement.
Rappelons que la LRA a également mené une attaque contre le village de Madabuzuma en République centrafricaine le 9 février dernier, forçant des personnes à quitter leurs maisons et à causer le déplacement d'autres civils vers la RDC voisine. L'enregistrement de ces réfugiés centrafricains se déroule actuellement au camp de réfugiés de Kpala Kpala à Bondo dans le district de Bas Uele. 82 nouveaux arrivants ont déjà été enregistré. Le camp accueillait auparavant quelque 800 réfugiés centrafricains victimes eux aussi de la LRA. Depuis 2008, environ 290 000 personnes ont été déracinées dans la Province orientale. Par ailleurs, 20 000 Congolais ont trouvé refuge au Sud-Soudan, alors que 3 500 autres ont fui vers la République centrafricaine.