Photo (c) Blaise Sanyla N.
Cette situation de torpeur se présente pendant que le débat est au rendez- vous dans tous les QG (Quartiers Généraux) des partis politiques pour la composition du prochain gouvernement et le bureau de l’Assemblée nationale; et en même temps que la famille politique du président Kabila pleure un de ses mentors le député Augustin Katumba Mwanke.
Le Cardinal et archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo Pasinya a annoncé tacitement cette marche des chrétiens catholiques venant de toutes les paroisses de la ville pour chuter à la paroisse Saint Joseph de Matonge en plein centre de la capitale.
Cette marche qui devra dire non à la poursuite des activités officielles des institutions élues suite à un scrutin contesté et remplie d’irrégularités sera pacifique et sans calicots ni message écrit de la part des manifestants. Et vise plus particulièrement la session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui était prévue pour ce même jeudi 16 février à 10h au Palais du peuple.
Une coïncidence que d’aucun ne qualifie pas de hasard: le point de chute de la marche, la paroisse Saint Joseph et l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le Palais du peuple sont à deux rues soit à un peu moins de quinze minutes de marche à pied. D’où un quelconque débordement des manifestants pourra facilement prendre d’assaut le Parlement où seront sans doute réunies toutes les autorités du pays qui sont conviées à la cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire de la deuxième législature de la troisième République.
Ce mercredi 15 février, c’est l’opposition parlementaire qui s’est joint à l’Église et appelle ses militants et militantes à participer massivement à la marche pour défier le gouvernement Kabila, dit Clément Kanku du parti d’opposition MIR. Par ailleurs l’UDPS d’Étienne Tshisekedi annonce que ce même 16 février, elle va devoir exiger le déguerpissement des chars et la garde postée par le pouvoir devant la résidence de son leader Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, ce dernier qui est arrivée deuxième aux présidentielles du 28 novembre dernier et qui ne cesse de revendiquer sa victoire. Ensuite l’UDPS souligne qu’aucun de ses députés élus ne siégera dans la nouvelle Chambre basse du parlement convoquée ce jeudi.
Ce décor planté, porte à croire que l’opposition politique congolaise saute sur l’occasion pour frapper un coup dur et ultime au régime de Joseph Kabila déjà fragilisé par la perte de son mentor Katumba Mwanke, mais aussi plongé dans une guéguerre fratricide de recherche de positionnement pour occuper le poste de la primature ou du prochain speaker successeur de l’Honorable Évariste Boshab à la Chambre basse de l’organe délibérant. Qu’à cela ne tienne, le camp Kabila n'est pas dupe et s’apprête à l’hécatombe lors de cette date qualifiée d’apocalyptique. De cause à effet, nous apprenons de sources proches du Commissariat général de la police que le général Charles Bisengimana a reçu des instructions strictes. Un important dispositif sécuritaire devra couvrir la ville de Kinshasa remplie des policiers et des éléments de la garde républicaine.
Le Cardinal et archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo Pasinya a annoncé tacitement cette marche des chrétiens catholiques venant de toutes les paroisses de la ville pour chuter à la paroisse Saint Joseph de Matonge en plein centre de la capitale.
Cette marche qui devra dire non à la poursuite des activités officielles des institutions élues suite à un scrutin contesté et remplie d’irrégularités sera pacifique et sans calicots ni message écrit de la part des manifestants. Et vise plus particulièrement la session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui était prévue pour ce même jeudi 16 février à 10h au Palais du peuple.
Une coïncidence que d’aucun ne qualifie pas de hasard: le point de chute de la marche, la paroisse Saint Joseph et l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le Palais du peuple sont à deux rues soit à un peu moins de quinze minutes de marche à pied. D’où un quelconque débordement des manifestants pourra facilement prendre d’assaut le Parlement où seront sans doute réunies toutes les autorités du pays qui sont conviées à la cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire de la deuxième législature de la troisième République.
Ce mercredi 15 février, c’est l’opposition parlementaire qui s’est joint à l’Église et appelle ses militants et militantes à participer massivement à la marche pour défier le gouvernement Kabila, dit Clément Kanku du parti d’opposition MIR. Par ailleurs l’UDPS d’Étienne Tshisekedi annonce que ce même 16 février, elle va devoir exiger le déguerpissement des chars et la garde postée par le pouvoir devant la résidence de son leader Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, ce dernier qui est arrivée deuxième aux présidentielles du 28 novembre dernier et qui ne cesse de revendiquer sa victoire. Ensuite l’UDPS souligne qu’aucun de ses députés élus ne siégera dans la nouvelle Chambre basse du parlement convoquée ce jeudi.
Ce décor planté, porte à croire que l’opposition politique congolaise saute sur l’occasion pour frapper un coup dur et ultime au régime de Joseph Kabila déjà fragilisé par la perte de son mentor Katumba Mwanke, mais aussi plongé dans une guéguerre fratricide de recherche de positionnement pour occuper le poste de la primature ou du prochain speaker successeur de l’Honorable Évariste Boshab à la Chambre basse de l’organe délibérant. Qu’à cela ne tienne, le camp Kabila n'est pas dupe et s’apprête à l’hécatombe lors de cette date qualifiée d’apocalyptique. De cause à effet, nous apprenons de sources proches du Commissariat général de la police que le général Charles Bisengimana a reçu des instructions strictes. Un important dispositif sécuritaire devra couvrir la ville de Kinshasa remplie des policiers et des éléments de la garde républicaine.
Mais si Kabila doit réprimer cette manifestation, par contre la politique de la chaise vide prônée par l’UDPS risque d’être en sa défaveur; car selon la Majorité présidentielle la nouvelle Assemblée nationale devrait être dirigée par le doyen d’âge venu du bas Congo et élu sur une liste de l’UDPS. Mais à son absence c’est l’UNADEF parti signataire de la charte de la MP qui prendra la tête de la chambre basse avec le députe Mwando Simba Charles âgé de 75 ans et aidé par l’élu du Palu dans la ville de Kinshasa, Patrick Muyaya de 29 ans.
Ce 16 février est le jour de tous les enjeux, la RDC qui attend un dialogue pouvoir - opposition du 22 au 26 février prochain à Bruxelles devra avant tout, harmoniser les avis entre le pouvoir et l’église catholique qui a visiblement pris le camp de l’opposition avec à la tête de sa revendication le Cardinal Monsengwo Pasigna qui passe outre les résolutions de la CENCO la Conférence Episcopale Nationale des Evêques du Congo qui a recommandé moins ou pas de violence.
Si Monsengwo a décidé de défier Kabila, il doit avoir une raison plus profonde que celle liée à la cause de l’opposition politique. Pour les avertis, la vérité c’est pour demain.
Ce 16 février est le jour de tous les enjeux, la RDC qui attend un dialogue pouvoir - opposition du 22 au 26 février prochain à Bruxelles devra avant tout, harmoniser les avis entre le pouvoir et l’église catholique qui a visiblement pris le camp de l’opposition avec à la tête de sa revendication le Cardinal Monsengwo Pasigna qui passe outre les résolutions de la CENCO la Conférence Episcopale Nationale des Evêques du Congo qui a recommandé moins ou pas de violence.
Si Monsengwo a décidé de défier Kabila, il doit avoir une raison plus profonde que celle liée à la cause de l’opposition politique. Pour les avertis, la vérité c’est pour demain.