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Ces chiffres ont été annoncés lundi 27 février par les sources de la Croix rouge internationale qui a concouru au repêchage des corps noyés et ensuite confirmés par la radio onusienne captée à Kinshasa.
L’eau potable est devenue une denrée rare à Matadi comme à Kinshasa la capitale où les habitants accourent de partout et prennent d’assaut les rivières et cours d’eau en l’occurrence le fleuve pour se ravitailler en eau avec toutes les conséquences que cela comporte.
Parlant de cette situation, la Regideso (régie des eaux) société nationale chargée de gérer cette fourniture avec un monopole en Rd Congo, explique cette pénurie par une panne de l’énergie électrique au niveau d’un transformateur au barrage hydroélectrique d’Inga. En attendant la réparation, le vice gouverneur du Bas Congo et gouverneur intérimaire Deo Nkusu note les efforts consentis par le gouvernement provincial pour limiter les dégâts en parlant de la distribution de 10.000 litres d’eau à la population de Matadi le week-end du 25 et 26 février dernier et la disponibilité de trois gros engins roulant ou camions pour faciliter le transport des habitants à la recherche d’eau. Mais si l’on se rappelle que seule la ville de Matadi compte une population de 245.862 habitants (pour des statistiques de 2004 selon Wikipédia), et sachant que la moyenne de consommation d’eau par jour d’un être humain adulte oscille entre 3 et 5 litres toutes les 24 heures, l’on se demande si les dix milles litres dont parle le gouverneur du Bas Congo aurait servi à combien de citoyens si c’est n’est qu’un quartier de la ville de Matadi.
Toutes ces réflexions sont encore plus accentuées et inquiètent davantage quand la note des traitements des maladies causées par la consommation des eaux impropres vient s’ajouter dans la mêlée.
Le cas récent dans le quartier de Maluku, dans la ville de Kinshasa, où l’inspection sanitaire à noter une propagation grave du choléra due principalement à la consommation des eaux du fleuve Congo qui abonde le quartier permet à la population de décrier ce que l’opposition politique qualifie d’inaction du gouvernement de la république. Et pendant ces temps, les ONG humanitaires avertissent en précisant que la liste de morts de Matadi et de Boma risque de s’allonger par Maluku si aucune mesure sérieuse et urgente n’est envisagée.
L’eau et l’électricité étant l’un des "cinq chantiers" du régime Kabila depuis cinq ans, le gouvernement déjà contesté pour n’avoir rien fait dans ce secteur est donc devant un nouveau test pour pouvoir convaincre la population et prouver son sens de responsabilité devant les soixante douze millions de Congolais qui n’arrivent pas à s’expliquer comment la deuxième réserve en eau douce du monde qu’est la RDC peut manquer d’eau et aller jusqu’en enregistrer des victimes de cet ordre.
L’eau potable est devenue une denrée rare à Matadi comme à Kinshasa la capitale où les habitants accourent de partout et prennent d’assaut les rivières et cours d’eau en l’occurrence le fleuve pour se ravitailler en eau avec toutes les conséquences que cela comporte.
Parlant de cette situation, la Regideso (régie des eaux) société nationale chargée de gérer cette fourniture avec un monopole en Rd Congo, explique cette pénurie par une panne de l’énergie électrique au niveau d’un transformateur au barrage hydroélectrique d’Inga. En attendant la réparation, le vice gouverneur du Bas Congo et gouverneur intérimaire Deo Nkusu note les efforts consentis par le gouvernement provincial pour limiter les dégâts en parlant de la distribution de 10.000 litres d’eau à la population de Matadi le week-end du 25 et 26 février dernier et la disponibilité de trois gros engins roulant ou camions pour faciliter le transport des habitants à la recherche d’eau. Mais si l’on se rappelle que seule la ville de Matadi compte une population de 245.862 habitants (pour des statistiques de 2004 selon Wikipédia), et sachant que la moyenne de consommation d’eau par jour d’un être humain adulte oscille entre 3 et 5 litres toutes les 24 heures, l’on se demande si les dix milles litres dont parle le gouverneur du Bas Congo aurait servi à combien de citoyens si c’est n’est qu’un quartier de la ville de Matadi.
Toutes ces réflexions sont encore plus accentuées et inquiètent davantage quand la note des traitements des maladies causées par la consommation des eaux impropres vient s’ajouter dans la mêlée.
Le cas récent dans le quartier de Maluku, dans la ville de Kinshasa, où l’inspection sanitaire à noter une propagation grave du choléra due principalement à la consommation des eaux du fleuve Congo qui abonde le quartier permet à la population de décrier ce que l’opposition politique qualifie d’inaction du gouvernement de la république. Et pendant ces temps, les ONG humanitaires avertissent en précisant que la liste de morts de Matadi et de Boma risque de s’allonger par Maluku si aucune mesure sérieuse et urgente n’est envisagée.
L’eau et l’électricité étant l’un des "cinq chantiers" du régime Kabila depuis cinq ans, le gouvernement déjà contesté pour n’avoir rien fait dans ce secteur est donc devant un nouveau test pour pouvoir convaincre la population et prouver son sens de responsabilité devant les soixante douze millions de Congolais qui n’arrivent pas à s’expliquer comment la deuxième réserve en eau douce du monde qu’est la RDC peut manquer d’eau et aller jusqu’en enregistrer des victimes de cet ordre.