En effet si la France a longtemps constitué un exemple à travers le monde en raison de la qualité de ses services de protection sociale, celle-ci connaît une trajectoire descendante depuis quelques années pour ne pas dire décennies. Dès lors, tous les observateurs avisés s'interrogent aujourd'hui sur l'avenir-même de la protection sociale sur le territoire hexagonal parce qu'elle semble menacée. A l'occasion de la publication des rapports annuels de la Sécurité Sociale, il apparaît toujours plus clairement que les déficits structurels enregistrés seront difficiles à corriger sans une refondation totale du système.
Or depuis l'avènement des organismes mutualistes, nous assistons à un maintien artificiel du niveau de protection sociale en France. Chaque mutuelle permet effectivement de compenser les lacunes grandissantes de l'Assurance Maladie mais cette situation n'est pas viable sur le long terme parce que les réseaux mutualistes ne pourront pas continuellement assumer les retraits massifs opérés par cette dernière. En outre, la situation risque d'ores et déjà de se tendre encore davantage à cause de l'application de la réforme fiscale récemment votée par le Parlement français et qui vient alourdir les charges mises sur la tête des réseaux mutualistes.
C'est pourquoi en cas d'incapacité progressive des réseaux mutualistes à assumer leur fort positionnement sur le terrain de la protection sociale complémentaire, il convient de s'interroger sur l'avenir de la protection sociale au sens global sur le territoire hexagonal. En effet, l'Assurance Maladie n'est clairement plus en mesure aujourd'hui de répondre aux charges liées aux dépenses médicales des Français même si ces derniers s'inscrivent à présent dans une consommation beaucoup plus raisonnée que par le passé. En somme, les prochaines années seront probablement décisives à propos de l'avenir de la protection sociale principale et complémentaire en France.
Or depuis l'avènement des organismes mutualistes, nous assistons à un maintien artificiel du niveau de protection sociale en France. Chaque mutuelle permet effectivement de compenser les lacunes grandissantes de l'Assurance Maladie mais cette situation n'est pas viable sur le long terme parce que les réseaux mutualistes ne pourront pas continuellement assumer les retraits massifs opérés par cette dernière. En outre, la situation risque d'ores et déjà de se tendre encore davantage à cause de l'application de la réforme fiscale récemment votée par le Parlement français et qui vient alourdir les charges mises sur la tête des réseaux mutualistes.
C'est pourquoi en cas d'incapacité progressive des réseaux mutualistes à assumer leur fort positionnement sur le terrain de la protection sociale complémentaire, il convient de s'interroger sur l'avenir de la protection sociale au sens global sur le territoire hexagonal. En effet, l'Assurance Maladie n'est clairement plus en mesure aujourd'hui de répondre aux charges liées aux dépenses médicales des Français même si ces derniers s'inscrivent à présent dans une consommation beaucoup plus raisonnée que par le passé. En somme, les prochaines années seront probablement décisives à propos de l'avenir de la protection sociale principale et complémentaire en France.