Quand l’effet de groupe galvanise les instincts belliqueux
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On chante, on scande, on saute, on agite les écharpes. Telle est la marque distinctive de la passion qui anime les supporters sur un terrain de football. Loin de cette ambiance festive, s’érige un triste palmarès: les affres de la violence. En 2010, Yann Laurence, 37 ans a été frappé mortellement par une trentaine de personnes à Paris en marge d’un match opposant le Paris St Germain à l’Olympique de Marseille. La compréhension des mécanismes de cette violence verbale et physique se justifient par un désir de montrer sa suprématie et sa domination sur le camp adverse doublé d’un rejet de l’autorité.
Par maints égards, le fonctionnement des associations de supporters et ultras s’apparente à celui des gangs: l’attachement et la fidélité aux règles et principes établies par le groupe au péril de sa vie. Aussi depuis des années, on observe un déplacement de cette violence hors des tribunes. En ce qui concerne les joueurs, même si la situation est relativement maîtrisée certains faits sont restés hélas indélébiles dans la mémoire collective: le coup de tête de Zinedine Zidane en 2006 sur l’international Italien Marco Materazzi.
L’accroissement des manifestations racistes et xénophobes dans les stades européens ne faiblit pas malgré les recommandations de la FIFA et l’UEFA. Des joueurs comme l’Italien Mario Balotelli, le Camerounais Samuel Eto'o, l’Ivoirien Yaya Toure ont tous été victimes d’injures racistes accompagnées de cris de singe à cause de leur origine africaine. Cette violence-là fustige tout un continent…
Par maints égards, le fonctionnement des associations de supporters et ultras s’apparente à celui des gangs: l’attachement et la fidélité aux règles et principes établies par le groupe au péril de sa vie. Aussi depuis des années, on observe un déplacement de cette violence hors des tribunes. En ce qui concerne les joueurs, même si la situation est relativement maîtrisée certains faits sont restés hélas indélébiles dans la mémoire collective: le coup de tête de Zinedine Zidane en 2006 sur l’international Italien Marco Materazzi.
L’accroissement des manifestations racistes et xénophobes dans les stades européens ne faiblit pas malgré les recommandations de la FIFA et l’UEFA. Des joueurs comme l’Italien Mario Balotelli, le Camerounais Samuel Eto'o, l’Ivoirien Yaya Toure ont tous été victimes d’injures racistes accompagnées de cris de singe à cause de leur origine africaine. Cette violence-là fustige tout un continent…
Quand la FIFA fait profil bas face à la violence
La beauté du ballon rond est en train d’être gangrenée par la violence. Le député PS Jean Galvany qui préside un groupe de travail sur le "football durable" estime que les clubs mais aussi la loi doit être ferme contre les fauteurs de troubles dans les stades.
Bien que la violence soit condamnée par la Fédération internationale de football, aucunes sanctions graves n’a été véritablement prises à l’encontre des agresseurs. Sanctionner est le règlement mais la FIFA semble faire l’impasse sur ce principe, se bornant à vouloir aseptiser son image entachée. Elle a néanmoins créée en 2002 la Journée Mondiale Contre le Racisme et la discrimination.
Les fédérations nationales sont plus rigoureuses dans l’application des sanctions mais ne peuvent toutes seules endiguer cette violence. La Ligue de football professionnel a relevé 353 "incidents" durant la saison 2010-2011.
La joie et la violence sont étroitement liées à l’histoire du football. Son éradication est donc un combat de longue haleine. Augmenter le prix des places, reconstruire certains stades vétustes, sanctionner sévèrement toutes dérives sur le terrain et en dehors sont des options qui peuvent être pensées par la FIFA.
Pour que le sport roi garde toujours ses lettres de noblesses, la FIFA, l’UEFA, les clubs et les associations de supporters doivent s’engager résolument à bouter la violence sous toutes ses formes.
Bien que la violence soit condamnée par la Fédération internationale de football, aucunes sanctions graves n’a été véritablement prises à l’encontre des agresseurs. Sanctionner est le règlement mais la FIFA semble faire l’impasse sur ce principe, se bornant à vouloir aseptiser son image entachée. Elle a néanmoins créée en 2002 la Journée Mondiale Contre le Racisme et la discrimination.
Les fédérations nationales sont plus rigoureuses dans l’application des sanctions mais ne peuvent toutes seules endiguer cette violence. La Ligue de football professionnel a relevé 353 "incidents" durant la saison 2010-2011.
La joie et la violence sont étroitement liées à l’histoire du football. Son éradication est donc un combat de longue haleine. Augmenter le prix des places, reconstruire certains stades vétustes, sanctionner sévèrement toutes dérives sur le terrain et en dehors sont des options qui peuvent être pensées par la FIFA.
Pour que le sport roi garde toujours ses lettres de noblesses, la FIFA, l’UEFA, les clubs et les associations de supporters doivent s’engager résolument à bouter la violence sous toutes ses formes.