Face à la peur, plusieurs réactions se manifestent lorsque nous en sommes saisie. Elle se distingue du sentiment de frayeur intense, d'épouvante, de terreur. Selon l’Académie de médecine, elle se caractérise par une crainte anxieuse éprouvée en présence ou à l'évocation d'un objet ou d'une situation dans lesquels réside une menace.
Mort de peur
Apeuré, la tension artérielle augmente, le visage pâlit, les pupilles se dilatent. Dans le pire des cas, peuvent s'ajouter un relâchement sphinctérien, voire un arrêt cardiaque. Certain cèdent à l'agressivité ou réagissent en fuyant. Ses réactions sont normales devant un danger réel. Mais il est question de phobies, lorsque le comportement est inadapté ou excessif, surtout si l'élément déclenchant n'a pas de caractère dangereux ou est irréel.
Reconnaitre ses peurs
Pour évoluer et dépasser ses peurs la psychothérapeute Sarah Famery recommande de les identifier, les cerner, comprendre leurs origines pour libérer les émotions qui y sont associées.
Une démarche douloureuse surtout lorsqu’elle oblige à affronter des blessures. Difficile, car nous ignorons parfois leur origine et comment elles se sont construites. La gestion saine de la peur passe par sa reconnaissance selon la coach.
Lui faire la guerre ou la paix ?
Elle recommande dans son ouvrage "Se libérer de ses blocages " aux Editions Eyrolles, de l’accueillir, de l’accepter et de dialoguer avec elle. Ce face à face permet selon sa méthode de conscientiser qu’il s’agit d’une construction, d’une illusion.
Vous l’aurez compris. Ne l’ignorez plus, ne la combattez pas mais "traversez votre peur tel un voile que l’on aurait mis entre vous et la réalité". Vouloir la dominer, lui mener une guerre impitoyable la renforce et la maintient. "Cessez de lui donner de l’importance" recommande t-elle. Au risque de vous identifier à elle. Et elle ne vous lâchera plus. Libéré, délivré …
Nathalie Khâ
Mort de peur
Apeuré, la tension artérielle augmente, le visage pâlit, les pupilles se dilatent. Dans le pire des cas, peuvent s'ajouter un relâchement sphinctérien, voire un arrêt cardiaque. Certain cèdent à l'agressivité ou réagissent en fuyant. Ses réactions sont normales devant un danger réel. Mais il est question de phobies, lorsque le comportement est inadapté ou excessif, surtout si l'élément déclenchant n'a pas de caractère dangereux ou est irréel.
Reconnaitre ses peurs
Pour évoluer et dépasser ses peurs la psychothérapeute Sarah Famery recommande de les identifier, les cerner, comprendre leurs origines pour libérer les émotions qui y sont associées.
Une démarche douloureuse surtout lorsqu’elle oblige à affronter des blessures. Difficile, car nous ignorons parfois leur origine et comment elles se sont construites. La gestion saine de la peur passe par sa reconnaissance selon la coach.
Lui faire la guerre ou la paix ?
Elle recommande dans son ouvrage "Se libérer de ses blocages " aux Editions Eyrolles, de l’accueillir, de l’accepter et de dialoguer avec elle. Ce face à face permet selon sa méthode de conscientiser qu’il s’agit d’une construction, d’une illusion.
Vous l’aurez compris. Ne l’ignorez plus, ne la combattez pas mais "traversez votre peur tel un voile que l’on aurait mis entre vous et la réalité". Vouloir la dominer, lui mener une guerre impitoyable la renforce et la maintient. "Cessez de lui donner de l’importance" recommande t-elle. Au risque de vous identifier à elle. Et elle ne vous lâchera plus. Libéré, délivré …
Nathalie Khâ