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"La persécution d’Edward Snowden en raison de sa contribution essentielle à notre connaissance des abus de pouvoir commis par les gouvernements est abjecte", a déclaré Michael Bochenek, directeur général du programme Droit international et stratégie politique d’Amnesty International. "Nous sommes très préoccupés par le traitement d’Edward Snowden et également bien conscients que des milliers d’autres lanceurs d’alerte sont eux aussi persécutés pour avoir simplement révélé des informations dans l’intérêt public. Il est impératif que tous les États fassent tout leur possible pour permettre aux personnes de signaler des atteintes aux droits humains en toute sécurité."
Les lois relatives aux dénonciations varient d’un pays à l’autre, mais le système américain est particulièrement impitoyable. À la suite de ses révélations, les autorités américaines ont inculpé Edward Snowden au titre de la Loi relative à l’espionnage, ce qui l’a privé de la possibilité d’appuyer sa défense sur l’intérêt public de sa dénonciation. S’il était poursuivi aux États-Unis et déclaré coupable, il encourrait 10 ans de prison par chef d’accusation.
En plus de la menace d’un emprisonnement s’il retournait dans son pays, Edward Snowden est confronté à d’énormes difficultés pour obtenir l’asile dans d’autres pays. Depuis un an, le gouvernement américain fait pression sur les autres gouvernements dans le monde pour qu’ils empêchent Edward Snowden d’entrer dans leur pays ou même de survoler leur espace aérien. Par conséquent, il vit en asile temporaire en Russie, sans sécurité à long terme.
"Le prix que paye Edward Snowden pour ses actions est terriblement élevé. Depuis que ses révélations ont fait surface, il a fui son domicile aux États-Unis, et il vit en exil en Russie tandis que les autorités américaines le bloquent de toutes parts."
Les révélations d’Edward Snowden ont mis au jour la portée tentaculaire du programme de surveillance de la NSA, qu’Amnesty International considère comme une violation flagrante du droit international.
"Les révélations d’Edward Snowden ont choqué le monde entier et prouvé, indubitablement, que des gouvernements bafouent systématiquement le droit de leurs citoyens à la vie privée. Aujourd’hui, Amnesty International, comme d’autres organisations, reprend la lutte pour le respect de la vie privée et demande que les gouvernements répondent de leurs abus de pouvoir."
Les lois relatives aux dénonciations varient d’un pays à l’autre, mais le système américain est particulièrement impitoyable. À la suite de ses révélations, les autorités américaines ont inculpé Edward Snowden au titre de la Loi relative à l’espionnage, ce qui l’a privé de la possibilité d’appuyer sa défense sur l’intérêt public de sa dénonciation. S’il était poursuivi aux États-Unis et déclaré coupable, il encourrait 10 ans de prison par chef d’accusation.
En plus de la menace d’un emprisonnement s’il retournait dans son pays, Edward Snowden est confronté à d’énormes difficultés pour obtenir l’asile dans d’autres pays. Depuis un an, le gouvernement américain fait pression sur les autres gouvernements dans le monde pour qu’ils empêchent Edward Snowden d’entrer dans leur pays ou même de survoler leur espace aérien. Par conséquent, il vit en asile temporaire en Russie, sans sécurité à long terme.
"Le prix que paye Edward Snowden pour ses actions est terriblement élevé. Depuis que ses révélations ont fait surface, il a fui son domicile aux États-Unis, et il vit en exil en Russie tandis que les autorités américaines le bloquent de toutes parts."
Les révélations d’Edward Snowden ont mis au jour la portée tentaculaire du programme de surveillance de la NSA, qu’Amnesty International considère comme une violation flagrante du droit international.
"Les révélations d’Edward Snowden ont choqué le monde entier et prouvé, indubitablement, que des gouvernements bafouent systématiquement le droit de leurs citoyens à la vie privée. Aujourd’hui, Amnesty International, comme d’autres organisations, reprend la lutte pour le respect de la vie privée et demande que les gouvernements répondent de leurs abus de pouvoir."