Pétanque : les bases du jeu
Le lancer de bouchon (appelé aussi : but - cochonnet - petit)
Une mène (1) démarre toujours par le lancer de bouchon du joueur qui a la main.
Le bouchon ne se lance pas n’importe où. Un joueur chevronné réfléchit au choix de l’endroit en fonction de plusieurs critères énumérés ci-dessous :
- choix de la distance : 6 à 10 mètres
- choix du terrain : cailloux, sable, goudron etc … (si la nature du terrain est diversifiée)
- près des lignes de perte (quant il y en a)
- proche d’un obstacle faisant partie du jeu (arbre – poteau – etc …)
- choix de l’éclairage (ombre ou lumière)
Ces choix se déterminent, pour celui qui a la main, en fonction de ses propres capacités à bien jouer dans l’un ou l’autre de ces secteurs, et à tenir compte aussi, des “inaptitudes” de l’adversaire dans tel ou tel secteur de jeu, observées au cours des mènes précédentes.
Si le bouchon est à 6 mètres, c’est qu’on privilégie le tir au détriment du point.
A 10 mètres en principe, c’est le point qui prime, mais un bon tireur peut faire la différence.
Un joueur ‘bon à la roulette’, sera plus à l’aise sur un terrain plat et lisse. Le joueur qui sait ‘lever les boules’, privilégiera un terrain accidenté.
Près des lignes de perte, quant il y en a, permet à l’équipe en difficulté de tenter de ”noyer“ le bouchon, pour refaire la mène.
Proche d’un obstacle, quant les joueurs ont décrétés que tout est bon, permet “aux futés plein d’astuces”, de jouer habilement avec ces obstacles.
Ombre ou lumière : si vous jouez contre un “myope”, il est de bonne guerre d’envoyer le bouchon à l’ombre (quand il y en a).
Après ça vous allez penser que tous les coups bas sont permis ! C’est presque vrai ! Je vous répondrais que l’esprit et la règle sont déterminés par les joueurs eux-mêmes.
Une partie de pétanque se pratique de façon très différente selon l’enjeu.
En concours fédéral par exemple, l’effort de concentration, la tension nerveuse et la nécessité d’être constant au tir ou au point, créent une pression énorme.
En partie amicale, il y a un relâchement naturel et les parties se jouent dans la décontraction et la convivialité. (en principe).
Des joueurs de niveau mondial comme Quintais ou Lacroix n’ont pas hésité de souligner l’importance du jet de but, dans des déclarations parues dans la presse régionale.
(1) Une mène est une séquence de jeu qui commence avec les joueurs qui ont tous leurs boules en main (3 en doublette, 2 en triplette). La mène se termine quand tous les joueurs ont joués toutes leurs boules.
Le nombre de mènes est variable d’une partie à l’autre. L’objectif est qu’une équipe arrive à totaliser 13 points. La durée ne compte pas.
Une mène (1) démarre toujours par le lancer de bouchon du joueur qui a la main.
Le bouchon ne se lance pas n’importe où. Un joueur chevronné réfléchit au choix de l’endroit en fonction de plusieurs critères énumérés ci-dessous :
- choix de la distance : 6 à 10 mètres
- choix du terrain : cailloux, sable, goudron etc … (si la nature du terrain est diversifiée)
- près des lignes de perte (quant il y en a)
- proche d’un obstacle faisant partie du jeu (arbre – poteau – etc …)
- choix de l’éclairage (ombre ou lumière)
Ces choix se déterminent, pour celui qui a la main, en fonction de ses propres capacités à bien jouer dans l’un ou l’autre de ces secteurs, et à tenir compte aussi, des “inaptitudes” de l’adversaire dans tel ou tel secteur de jeu, observées au cours des mènes précédentes.
Si le bouchon est à 6 mètres, c’est qu’on privilégie le tir au détriment du point.
A 10 mètres en principe, c’est le point qui prime, mais un bon tireur peut faire la différence.
Un joueur ‘bon à la roulette’, sera plus à l’aise sur un terrain plat et lisse. Le joueur qui sait ‘lever les boules’, privilégiera un terrain accidenté.
Près des lignes de perte, quant il y en a, permet à l’équipe en difficulté de tenter de ”noyer“ le bouchon, pour refaire la mène.
Proche d’un obstacle, quant les joueurs ont décrétés que tout est bon, permet “aux futés plein d’astuces”, de jouer habilement avec ces obstacles.
Ombre ou lumière : si vous jouez contre un “myope”, il est de bonne guerre d’envoyer le bouchon à l’ombre (quand il y en a).
Après ça vous allez penser que tous les coups bas sont permis ! C’est presque vrai ! Je vous répondrais que l’esprit et la règle sont déterminés par les joueurs eux-mêmes.
Une partie de pétanque se pratique de façon très différente selon l’enjeu.
En concours fédéral par exemple, l’effort de concentration, la tension nerveuse et la nécessité d’être constant au tir ou au point, créent une pression énorme.
En partie amicale, il y a un relâchement naturel et les parties se jouent dans la décontraction et la convivialité. (en principe).
Des joueurs de niveau mondial comme Quintais ou Lacroix n’ont pas hésité de souligner l’importance du jet de but, dans des déclarations parues dans la presse régionale.
(1) Une mène est une séquence de jeu qui commence avec les joueurs qui ont tous leurs boules en main (3 en doublette, 2 en triplette). La mène se termine quand tous les joueurs ont joués toutes leurs boules.
Le nombre de mènes est variable d’une partie à l’autre. L’objectif est qu’une équipe arrive à totaliser 13 points. La durée ne compte pas.