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La ville de Wroclaw, dans l'ouest de la Pologne, prévoit, initiative rare dans ce pays, de forcer environ 60 Roms de Roumanie à quitter un camp informel établi sur un terrain municipal, tout en ne leur proposant aucune solution de relogement.
"Expulser de force une soixantaine de personnes est absolument inacceptable de la part d'un gouvernement très clairement tenu de respecter les droits humains. Une solution de relogement doit être trouvée avant que 60 personnes, dont 35 mineurs, ne se retrouvent sans domicile", a indiqué Marek Marczyñski, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
La communauté de la rue Kamienskiego vit dans cette zone depuis trois ans, soit depuis son expulsion d'un autre site à Wroclaw. Ses membres n'ont pas accès aux services de santé publics ni au système scolaire. Le seul soutien dont ils bénéficient vient d'une organisation non gouvernementale locale, qui propose des activités aux jeunes et quelques cours aux enfants. Les résidents se sont vu adresser le 26 mars un avis d'expulsion leur donnant 14 jours pour quitter les lieux, mais les autorités municipales ne les ont jamais consultés au sujet de leur relogement. Si les autorités ne fournissent pas de solutions de relogement satisfaisantes et ne consultent pas la communauté concernée, l'expulsion portera atteinte au droit international relatif aux droits humains et aux normes associées.
L'ordre de les expulser a été émis juste avant la Journée internationale des Roms (8 avril), à l'heure où Amnesty International demande à l'Union européenne de mettre fin aux discriminations qui s'exercent contre les Roms à travers tout le continent et qui condamnent des millions de personnes à la pauvreté, à des conditions de vie très difficiles et à des vagues d'expulsions forcées.
"Expulser de force une soixantaine de personnes est absolument inacceptable de la part d'un gouvernement très clairement tenu de respecter les droits humains. Une solution de relogement doit être trouvée avant que 60 personnes, dont 35 mineurs, ne se retrouvent sans domicile", a indiqué Marek Marczyñski, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
La communauté de la rue Kamienskiego vit dans cette zone depuis trois ans, soit depuis son expulsion d'un autre site à Wroclaw. Ses membres n'ont pas accès aux services de santé publics ni au système scolaire. Le seul soutien dont ils bénéficient vient d'une organisation non gouvernementale locale, qui propose des activités aux jeunes et quelques cours aux enfants. Les résidents se sont vu adresser le 26 mars un avis d'expulsion leur donnant 14 jours pour quitter les lieux, mais les autorités municipales ne les ont jamais consultés au sujet de leur relogement. Si les autorités ne fournissent pas de solutions de relogement satisfaisantes et ne consultent pas la communauté concernée, l'expulsion portera atteinte au droit international relatif aux droits humains et aux normes associées.
L'ordre de les expulser a été émis juste avant la Journée internationale des Roms (8 avril), à l'heure où Amnesty International demande à l'Union européenne de mettre fin aux discriminations qui s'exercent contre les Roms à travers tout le continent et qui condamnent des millions de personnes à la pauvreté, à des conditions de vie très difficiles et à des vagues d'expulsions forcées.