Chaque année plus de 418 millions de lettres, de colis et d'envois express transitent des postes du monde entier vers les Etats-Unis
Edouard Dayan, directeur général de l'UPU a recommandé: "Il est essentiel d'assurer une coordination internationale pour définir des normes mondiales applicables à tous les acteurs plutôt que de voir des pays individuels ou des organes supranationaux établir des normes pour tous".
L'initiative a été prise suite à la découverte en octobre dernier de deux colis piégés en provenance du Yémen dans le réseau d'entreprises de messagerie privées, et c'est ainsi qu'en novembre de nouvelles mesures de sûreté visant le courrier international à destination des États-Unis ont été mises en place par l'administration américaine chargée de la sûreté du transport (TSA). L'Union européenne, par ailleurs, continue à développer ses propres normes de sûreté du transport aérien, tout en gardant la possibilité de prolongées davantage les mesures de la TSA.
"Les postes ont l'habitude de s'adapter à des perturbations temporaires comme celles provoquées au transport aérien par l'activité volcanique en Islande l'année passée", a souligné Andreas Taprantzis, président du Conseil d'exploitation postale, l'organe de l'UPU composé de 40 pays membres et chargé des questions opérationnelles. "Toutefois, la mise en œuvre de mesures de sûreté qui risquent de produire une situation plus permanente pourrait empêcher les postes de répondre aux besoins de leurs clients ou sérieusement miner leur part croissante du marché des petits paquets et colis".
Edouard Dayan rappelle qu'il est crucial d'assurer la sûreté et l'intégrité de la chaîne logistique mondiale. Mettant en garde toutefois qu'en établissant des mesures de sûreté permanentes, existe le risque de compromettre les principes de la liberté de transit et du service postal universel contenus dans le traité de l'UPU. A ce sujet, il s'est entretenu récemment au siège de l'UPU avec le responsable de la TSA, John Pistole.
L'initiative a été prise suite à la découverte en octobre dernier de deux colis piégés en provenance du Yémen dans le réseau d'entreprises de messagerie privées, et c'est ainsi qu'en novembre de nouvelles mesures de sûreté visant le courrier international à destination des États-Unis ont été mises en place par l'administration américaine chargée de la sûreté du transport (TSA). L'Union européenne, par ailleurs, continue à développer ses propres normes de sûreté du transport aérien, tout en gardant la possibilité de prolongées davantage les mesures de la TSA.
"Les postes ont l'habitude de s'adapter à des perturbations temporaires comme celles provoquées au transport aérien par l'activité volcanique en Islande l'année passée", a souligné Andreas Taprantzis, président du Conseil d'exploitation postale, l'organe de l'UPU composé de 40 pays membres et chargé des questions opérationnelles. "Toutefois, la mise en œuvre de mesures de sûreté qui risquent de produire une situation plus permanente pourrait empêcher les postes de répondre aux besoins de leurs clients ou sérieusement miner leur part croissante du marché des petits paquets et colis".
Edouard Dayan rappelle qu'il est crucial d'assurer la sûreté et l'intégrité de la chaîne logistique mondiale. Mettant en garde toutefois qu'en établissant des mesures de sûreté permanentes, existe le risque de compromettre les principes de la liberté de transit et du service postal universel contenus dans le traité de l'UPU. A ce sujet, il s'est entretenu récemment au siège de l'UPU avec le responsable de la TSA, John Pistole.